Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 52

- Chut… Dit Juan.
Une souris passe entre leurs jambes.
- Quelle émotion, d’où vient-elle celle-la ?
- Quelle importance, commissaire.
- Aucune.
Le portable de Pierre sonne.
- C’est Alban, je réponds.
- Bonjour, Alban.
- Bonjour, nous surveillons Martin à distance, je ne sais pas pourquoi il ne sort pas.
- Vous êtes toujours dans le jardin.
- Non, il croit ne plus être surveillé, à moins que ? Il laisse sa phrase en suspens.
- Que quoi ? Répond Juan qui écoute la conversation.
- Je ne sais pas Juan, Frédéric n’a oublié aucune pièce de la maison même dans le jardin, je pense à un passage secret que nous ne connaissons pas ; ou il a trouvé un moyen de contourner les cameras.
- Moi, je ne pense pas, qu’il sait où sont placées les cameras, scellement, il anticipe toute éventualité, donc il prend des précautions.
Alban lui répond.
- Nous aussi, nous avons pensé, qu’il pourrait bien avoir de drôles d’idées, Fred à mis en place un plan B, il surveille notre homme avec une autre caméra à infrarouge, dernier cri, capable de détecter un homme caché dans une combinaison blanche, le rendant invisible, par les cameras ordinaires, une invention de Martin justement, nous l’avons vu l’enfiler, puis disparaître et l’autre camera spéciale, l’a alors repérer.
Fred tape sur l’épaule d’Alban.
- Dit leur que l’homme est sorti de la maison par un sous-sol, il se dirige vers le temple, dans une fourgonnette bleue, elle est aussi truffée de cameras miniatures, indétectables.
Le lieutenant à entendu.
- Bien ne le lâchez pas des yeux, nous devrions être prêts à l’accueillir. Dit-il.
Cela fait plus de dix jours, qu’ils attendent ce moment-là. Un autre bruit se produit, au même moment, Qu’Alban et Fred perdent la trace du tueur.

En Australie.

Marina et Claudine se préparent pour aller au Mexique.
– Marina, tu es sûr de vouloir aller au procès de ton ex et de Ferdinand.
– Oui, ensuite, je tournerai la page.
– Je comprends, de toute façon, je t’accompagne, c’est non négociable, chut... Ne me dis rien, nous préparons nos bagages, demain matin, avant notre départ.
– OK, merci d’êtres là, tu es une véritable amie.
Les deux amies s’enlacent émues, puis elles finissent leurs valises.

Le mercredi vingt-trois janvier deux mille dix-neuf, Marina et Claudine arrivent au Mexique à neuf heures quinze, à l’aéroport de Cuidad Juarez.
Le procès d’Alexandro, Ferdino et madame Pradays, aura lieu le lundi vingt-huit à seize heures.

Elles vont loger à l’hôtel le miroir, deux étoiles convenables pour leur séjour de deux semaines.
Un peu de farniente et surtout de l’appréhension, pour le procès et surtout de revoir leurs ex respectifs.

À la secte, Rosette fouine la pièce où la souris est passée, elle la trouve et va la porter à Juan, qui la prend et sourit, il dit.
– C’est une souris mécanique, à quoi peut-elle bien servir ?
Le lieutenant lui dit avec certitude et inquiétude.
– C’est un émetteur silencieux, il est relié à boîtier qui avertit la présence de personnes inconnues à la communauté.
– Merde, qui peut bien avoir ce boîtier ?
– Joël est mort, les autres sont en prison, il nous reste ?
– Martin. Dit Juan.
– Affirmatif, mais regarde voici le boîtier en question.
– Du con, tu ne peux pas le dire avant.
Le lieutenant sourit, Juan lui ne rigole pas.
– Hé, ne fais pas cette tête-là, nous allons l’avoir, et ne me demande pas comment j’ai fait, OK.
– OK.
Silence.
– Chut, je crois qu’il arrive.
– Allons, dans la chambre des réunions, sans faire de bruit, dit Pierre.
Ils se dirigent donc vers la grande salle avec Rosette qui avance sans un bruit, comme un chat.
– Ta chienne est unique, Juan.
Ils entrent donc dans la pièce en question, puis Juan referme la porte, tous les agents sont là prêts à intervenir.

Martin rentre dans le temple, un mutisme lourd règne dans l’enceinte des lieux, il se dirige vers la salle des expériences, il ne trouve personne.
« Tiens, ils sont certainement en réunion, oui, j’y pense aujourd'hui, c’est l’anniversaire de la secte, trente ans déjà avec beaucoup déboires son règne en cette époque était compromit, elle aurait donc que deux ans ou cinq d’existence sous son nouveau non, le ciel des rapaces soleil rouge fécond, j’adore. » Pense le tueur.
Il entre dans la salle, dans une atmosphère bien silencieuse, tous sont à genoux priant, c’est là l’image qu’il voit pour la dernière fois.
Martin s’écroule en se tenant la tête, il a reçu une décharge électrice neutralisante, puis plus rien.
Tous se relèvent, enlèvent les vêtements blancs qu’ils avaient pris aux adeptes.
Une heure plus tard, Martin ce réveil dans une cellule froide du commissariat.
Alban est là, debout satisfait, il lui dit.
- Salut Martin, tu vas bien, heureux de me revoir, j’espère ?
- Oh, tu crois avoir gagné la partie, Alban, je me sors toujours d’une impasse.
- Hum, là, j’en doute, tu sais ici ce n’est pas la France.
- Parions, Cher Ami, vois-tu, je sais, qui est Maria et j’ai le bras long, je ne suis pas seul.
- Je sais, mais ils ne te seront pas bien utiles, ils sont en état de nuire.
- Tu bluff, oui, je vois que tu es inquiet, tu te demandes, mais qu’es qu’il a encore derrière la tête ?
- Arête ton baratin, on t’a piégé point.
- Je ne suis pas surpris, de ce qu’il vient de se passer, juste que je l’avais imaginé autrement, votre guet-à-pent.
Alban le regarde droit dans les yeux, ni l’un ni l’autre ne baisse une seule paupière.
Le lieutenant arrive à son tour devant la cellule du prisonnier.
- Tiens, tiens, la CIA et pourquoi pas le pape aussi, dit Martin en riant.
- Pierre, il faut que nous discutions, dans ton bureau, c’est important.
- Bien, Alban, allons-y.
- Alors que voulez-vous me dire, Pierre.
- Martin, tu ne trouves pas qu’il s’est fait prendre trop facilement ?
- Ah, tu le pense toi aussi, je me demande bien ce qu’il a derrière la tête ?
Tu n’as pas une petite idée ? Moi-ci.
Alban le regarde et il répond.
- Oh, que ci, tu penses à quoi toi ?
- À la souris, nous avons cru que cela était un émetteur ou un détecteur, l’expert a conclu que cet objet à trois fonctions.
- Je crois que nous pensons la même chose, c’est bien un émetteur, aussi un détecteur et un détonateur à distance programmer.
- Bravo, maintenant imaginons son plan, dit le lieutenant.



07/01/2019
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