Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 53

                    Vingt ans plus tard suite 53

 

Il est dix heures, ils arrivent au tribunal et vont demander le service des archives, à l’hôtesse d’accueil, qui leur répond.

– Je suis désolée, mais pour consulter ce service il faut avoir l'autorisé de la préfecture de cette ville.

– Pas de problème, voici l’autorisation du préfet.

– Ah, OK, inspecteur, vous prenez à gauche, c'est au fond du couloir porte AB, pour entrer, vous introduisez votre laissez-passer, dans un fente, c’est comme un clé.

– Merci madame, bonne journée à vous.

– Merci à vous aussi.

Ils se dirigent donc à l'endroit qu'elle leur a indiqué, Alban avec la carte magnétique (son laissez-passer) il ouvre la porte blindée.

– Bon, Martine, on va y passer la journée, ici on ne nous renseigne pas, c'est à nous de trouver les bonnes archives, avec un peu de chance.

– Comme tu dis, avec du bol.

Il sourit.

 

En Australie

 

Il est trois heures, Marina tourne et se retourne dans son lit le sommeil bien agité, et son compagnon est alors réveillé par un cri.

– Hé, ma puce, vient dans mes bras, tu as fait un cauchemar.

– Oui, je rêvais de mon ex mari, comme je te l'ai dit le divorce nous a été accordé, mais les dires de mon avocat me turlupinent.

– Oui, j'imagine, que d'être mariée depuis tout ce temps et découvrir qu'il n'est pas Adrien Santhanio, mais un mafieux du nom de Alexandro Pradays, et que personne ne c’était aperçu de rien.

– Et mon avocat,lui, m'a informé qu'il y a une enquête en cour, une affaire vielle de vingt ans, il pense que cela est lié, mais il ne m'en a pas dit plus, confidentiel.

– Ah, et bien cela ne te concerne plus, Non ?

– Peut-être, mais... Enfin, tu as raison, je ne devrais pas m'en faire.

Ils se regardent et ils essaient de se rendormir, mais rien n’y fait.

Alors commence les préliminaires, caresses, baisers se succèdent ardemment, puis ils font l'amour, jusqu'au petit matin.

Le soleil pointe son nez par les fenêtres de la maison, la météo annonce encore une belle journée estivale.

Marina et Ferdino, vont prendre un petit-déj, plutôt bien copieux et un bol de café très fort.

– Mon chéri, c'était superbe, n'es pas ?

– Oui, un régal, je suis rompu.

– Avec Adrien, cela était plutôt brutal, surtout les sept dernières années, enfin tu sais tout ça.

– Oui, je sais, comment tu as fait ?

– Hum, je me le demande bien moi-même.

Ils boivent leur café.

– Ouah, ça fait du bien un café corsé.

– Oui, et il est bon ton café ma puce.

Pendant un instant, un ange passe.

À ce moment-là, on frappe à la porte.

– Qu'est que cela peu t'il bien être, tu attends quelqu'un ?

– Non, et toi, réponds son compagnon.

– Non.

– Bon je vais ouvrir.

Il se lève de sa chaise, va voir par le Juda, il ne connaît pas la personne derrière la porte, qui frappe avec instance.

– Carla, c'est moi Claudine, il est arrivé quelque chose de grave au magasin.

Ferdino ouvre donc la porte.

– Que se passe-t-il ? entre donc, ne reste pas là plantée.

La visiteuse entre et dit.

– Il y a eu un incendie au magasin, c'est la patronne qui m'a appelé, un passant a vu des flammes, il a prévenu les pompiers, qui ont averti madame Pardiyas.

Elle m’a dit cela d'une traite, visiblement affolée.

 

                          Béatrice Montagnac

 

 

        



14/01/2019
3 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 56 autres membres