Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 54

- Vous m’entendez.

Juan tourne la tête, pour localiser la voix et il répond.
- Oui Pierre, je vous entends, enfin mieux que dans le portable.
- Bien, faites attention à vous, au fait la bombe l’avez-vous trouvé ?
- Oui, Pierre enfin, je crois, car à l’instant rosette a trouvé un objet qu’elle ne veut pas que je touche, cela ressemble à une statuette.
- Ouah, je le savais que ta chienne, elle ne tombera pas dans ce piège, Martin a prévu deux options pour faire sauter son engin de mort.
- Ah, tu veux dire que la statuette si nous la touchons, on saute, répond Juan.
- Bingo ! Celle-ci est probablement une bombe artisanale très sensible au touché, l’expert va s’en charger, à mon avis il y a une autre bombe, dit Pierre.
- Peut-être, et vous l’avez-vous fouillé ?
- Oui, il n’a rien sur lui, pas d’arme non plus et sa montre nous l'avons réoccupé, un expert la disloque en ce moment, ah, justement, il arrive.
- Lieutenant, c’est une simple montre.
- Merci, on a rien quoi !
- Pierre, j’ai entendu. Cependant, nous savons que son dispositif est automatique, donc il n’a rien n’a faire.
- C’est possible, il n’a sur lui que sa combinaison de prisonnier.
- Oui, je sais, mais avec Martin tout est possible.
Après un court silence, Juan demande à parler avec Alban.
- Alban, il est parti voir dans sa voiture.
- Appelle-le, je crois savoir, comment Martin a élaboré son plan.
- Juan, Alban revient, Alban, Juan veux te causer.
- Il n’a pas pris sa voiture, ouf, sauvé, dit Juan d’une voix tremblante.
- Oui, que se passe-t-il pour que tu paniques comme ça ?
– Je ne m'affole pas, mais je te conseille de ne pas prendre ta voiture et de la faire examiner, mieux vaut deux précautions qu’une, maintenant va lui enlever sa combinaison, donnez lui en un autre, jaune et pas de couleur orange, je crois que dans sa combi il y a un autre appareil, ou pas ?
- Je me doutais bien, il est futé, mais là, c’est fort, comment aurait il pu faire ? À plus, répond Alban.
- Je ne raccroche pas, je suis sur écoute pour vous entendre.
- Très bien Juan.
- Allons voir notre prisonnier Pierre.
Pierre secoue la tête en guise de réponse positive.
Il arrivent prés de la cellule du tueur, Alban, dit à Martin.
- Tu dois te changer, la couleur de ta combinaison n’est pas réglementaire pour toi, tu sais que tu es un cas unique.
-Trêve de conneries va, tu rêves ou quoi ? Je la garde.
- Non, non, voilà la cotte qui est conforme, Cher Ami.
- Très bien et je ne suis pas ton pote.
Martin enlève sa combinaison et laisse apparaître un corps sculptural, en leur donnant le vêtement.
- Enlève aussi ton son slip, dit Alban.
Le prévenu exécute l’ordre, et il se retrouve lisse comme un vermisseau.
Alban et Pierre se regardent.
Ils vont donc dire à Juan que Martin n’a rien de suspect.
- La salopette, nous l’avons fouillé, rien ! Son slip est au labo, il nous semblait être un peu lourd, on attend, mais c’est Martin qui est inquiétant, il est trop, beaucoup trop calme.
Oui, cela est vraiment bizarre, son plan serait-il, encore plus subtil ? On est mal.
- Il nous reste plus qu’à attendre et merde, dit Alban.
Le tueur lui reste impassible dans sa nouvelle combinaison.
Soudain, un bruit sourd se fait entendre dans le monastère.
- Juan, tu es là ; ça va ?
- Oui, oui, je vais bien, bon, je vais voir ce qui se passe là-bas, gardons le contact, je laisse la communication, ouverte.

Juan rejoint ses hommes à quelques mètres du bruit, il aperçoit alors Rosette sortir d’une pièce avec un drôle d’engin dans sa gueule, elle le met à ses pieds, et un homme sort à son tour, c’est un spécialiste en explosifs.
- Voilà, commissaire la bombe, je l’ai désamorcée, votre chienne l’a reniflé, vous avez là un animal d’exception.
- Merci Denis, je sais et de jour en jour elle me surprend, vous savez, on est la patte dans la main.
– Quoi qu’il en soit, nous sommes tirés d’affaire commissaire.
– J’espère, mais j’en doute ! Ce Martin est vraiment dangereux, peut-être nous a-t-il réservé autre chose, faut être prudent, car de toute évidence, la nouvelle ne va pas lui plaire.
Juan regarde Rosette qui semble lui sourire, il lui sourit à son tour et il soupire.
- Merci, ma belle, tu aurais pu te faire sauter.
Elle jappe et lui saute dessus, ils roulent comme des fous sous les yeux des policiers qui se torde de rire.
Allez ma belle, nous allons annoncer cela à Alban, qui l’annoncera a Martin. Puis nous irons au commissariat voir ce cher Martin. Vous sergent faites un rapport sur papier, nous l’enregistrerons sur mon ordinateur.
- Bien commissaire.
La troupe arrive donc quarante minutes plus tard au poste, martin n’est plus dans sa cellule.
– Alban où est passé le prisonnier.
Le juge est passé le chercher pour une confrontation avec Adrien, puis curieusement ce que nous lui avons appris, cela ne lui a fait ni chaud ni froid.
– OK, ce n'est pas bon ça, bon, nous allons taper notre rapport, du travail nous attend.

Au tribunal, la confrontation est très animée, il y a de l’agitation dans le bureau du juge.
Une bagarre éclate, deux policiers tentent de séparer les deux hommes, ils les remettent à leur place.
Le juge Garcia Dominezgo prend la parole.
– Bon, vous êtres calmés maintenant, vous, Alexandro, n’aggravez pas votre cas, je vous rappelle que votre procès avec vos complices ; (Ferdinand est Alice.) A été reporté au quinze février, car vous avez aggravé votre cas, premièrement en menaçant votre avocat et deuxièmement, du fait de votre tentative d’évasion, vous avez là, foutu une belle pagaille et ceci ne plaide pas en votre faveur, vous, vous êtes exposé au risque, d’une peine plus lourde, me suis-je bien fait comprendre.
– Oui, Monsieur le Juge.
– Alors tenez-vous tranquille, vous, Martin Cordommier, ou dois-je vous appeler Félix Rivaux ? Là, j’ai à faire à un cas hors norme, vous avez été condamné à la peine maximale, pour divers meurtres ; Donc le meurtre d’un inspecteur de police, aussi des enfants et j’en passe, puis votre évasion de la prison de la santé à Paris juste avant votre transfert à Fresnes, maintenant, je vous trouve ici, dans une affaire louche en tant que complice de Alexandro Pradays, sous le nom d’Adrien Santhanio, ici présent.
– Et, alors cela vous dérange, je m’appelle Félix Rivaux, alors là, je rigole, ce cher Alex ne sortira jamais de prison et vous ne trouverais rien sur moi, au pire, je retourne d’où je viens.
– Monsieur Cordommier, que vous être impertinent, alors je vous écoute.
– Du con, je vous dis que c’est Rivaux ! Et je n’ai rien avoir avec cette affaire ce monsieur m’a gentiment hébergé chez lui, comme homme à tout faire.
– Bien, je vois que vous ne voulez pas coopérer.
– Coopérer, hé pour quoi, dis-lui toi, que j’étais ton larbin et rien d’autre.
Le faux procureur, connaissant mieux cet homme, va confirmer ses dires, la peur au ventre.
Martin sourit, son plan commence bien et ce n’est que le début, car il sait être très convaincant.
Le juge Garcia, libère donc Martin sous contrôle judiciaire, un fait rare au Mexique et Alexandro retourne en prison jusqu’au procès le quinze février, qui se déroulera donc avec Martin comme témoin à charge.
Le juge fait sortir les deux hommes de son bureau, Martin est libre et Alexandro entre deux policiers et menotté, il retrouvera sa cellule.
Martin dehors le sourire aux lèvres, pense.
« Cela pour moi, me semble bien trop facile, méfiance ce juge m’a je crois vite libéré, il m’a tout l’air d’avoir un plan, ou alors j’ai été à la hauteur. C’est Alban qui va enrager avec les autres poulets.»

               



15/01/2019
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