Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 56

                     Vingt ans plus tard suite 56

 

Alban est dans ses pensées, il n'a pas entendu Justine s’approcher de lui, il sursaute. Elle lui dit.

– Oh, je m’excuse, et dis-moi, tu crois que nous aurions plus de chance la prochaine fois.

Il lui répond.

– Hé, je ne t'ai pas entendu arriver, oh, j’espère bien que oui.

– Tu n'as rien sur internet ?

– Non, pas encore.

– Oui, il a dû effacer toutes les traces.

– Peut-être pas, il suffit de tomber dessus, mais...

– Mais, quoi.

– Oh, rien, nous verrons, après un bon café et petit-déjeuner, on retournera là-bas, OK.

– OK, descendons à la salle à mangé rejoindre les autres hôtes.

– Oui, un peu de détente ça ne fait pas de mal.

Ils descendent donc prendre leur petit-déj en communauté.

La table est bien garnie, de la confiture maison des fruits, beurre fermier, pain de campagne et d’épeautre, de la brioche maison, aussi du jambon et des œufs, du lait, café, thé et jus de fruit.

Ils discutent avec les convives, mangent tranquillement ce qui leur plaît, passant un bon moment convivial avant de partir au palais de justice.

Ils partent vers dix heures vingt minutes en transport en commun.

Arrivés, ils se dirigent vers la porte d'entrée et montre à l'étage, vont présenter le badge à l’hôtesse d’accueil des archives, il y a une personne devant eux et ils surprennent une conversation des plus étrange.

– Bonjour maître, vous êtes enfin arrivé, vous avez fait un bon voyage ?

– Oui, merci je vois que vous avez été informée de ma venue, parfait, donc monsieur le procureur m'attend.

– Oui maître Alfroncia, vous savez je crois qu'il a retrouvé la trace, de notre procureur disparu, Adrien Santhanio est au Mexique, il vous le confirmera.

– Non, non, il fait une grave erreur, ce n'est pas Adrien, l'homme est un imposteur, je l'ai découvert grâce à son ex femme, et à son insu, j’enquête en dehors de mon travail d'avocat.

– Ah, bon et pour qu'elle raison.

– Vous êtes bien curieuse, bon prévenez donc, ce cher Mathias Foxter.

– Bien.

Alban s'avance et interpelle l'avocat et dit à l'hôtesse.

– Attendez, s'il vous plaît, juste une minute.

Elle ouvre la bouche, puis ne dit rien, c'est Rumanuel qui répond.

– Qui êtes-vous.

– Je ne peu vous le dire ici, mais, moi-même je recherche des infirmations capitales sur le faux et le vrai Adrien.

– OK, écoutez, je vais voir Monsieur le procureur, si cela ne vous gêne pas de m'attendre.

– Non pas du tout, je vous donne mon numéro de portable, vous me préviendrez, nous allons aux archives, avec un peu de chance, nous trouverons ce que nous cherchons, si non, je crois que nous aurions besoin de vous.

– Très bien, nous verrons donc cela tout à l’heure, je m'excuse maintenant, vous Madame vous pouvez désormais prévenir, Monsieur Foxter, merci.

– Oui, Monsieur, dit l'hôtesse.

Alban et Justine, après avoir présenté leur laissez-passer, vont refaire un tour aux archives.

– Tu crois, qu'il faut rechercher le dossier, puisque cet avocat peut peut-être nous le fournir.

– Oui, mais ce pas sur donc, on n’y va au archives et après nous pourrions vérifier ses infos à lui, avec le document, si nous le trouvons ?

Ils entrent dans la grande salle des annales et ils recommencent leur épluchage, par années de deux mille quinze à deux mille dix-huit jusqu'à ce jour.

Car c'est bien là qu'il se trouve en reprenant avec deux années plus tôt.

– Pourquoi si loin, mon frère n'a pris sa place que depuis quelque mois et bizarrement au moment que tu demandes la réouverture de l’enquête

– Je sais, mais je pense qu'il a préparé son coup bien avant, je ne sais pas pourquoi, peut-être en rapport avec cette secte.

– Oui, tu as sûrement raison, cela lui fait une bonne couverture après toutes ses années dans l'ombre de son trafic de drogue, au fait c'est lui le gourou, oui, oui, tu me l'avais dit que tu pressentais cette hypothèse.

– Je ne sais pas comment il y est pris, mais il avait certainement mis le procureur dans sa poche, en faire un ami et ensuite l’éliminer, puis autre chose je pense que ses avocats sont de mèches.

 

                      Béatrice Montagnac

 

 



19/01/2019
5 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 57 autres membres