Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 57

Elles allument la télé, zappent et stop sur un documentaire animalier, l’émission terminée, elles descendent prendre l’air avant de déjeuner.

Le temps est clair sans un nuage, la douceur est au rendez-vous.
- Claudie, chez nous, il fait parfois trop chaud à cette époque, on est bien ici.
- Oui, c’est après midi, il fera plus chaud, mais ce sera toujours agréable, là, on respire, dit Claudine.
Une heure trente, plus tard, elles vont prendre leur repas, le terminer par une tisane sur la terrasse.
Le gérant vient à leur rencontre, il leur dit.
- Mesdames, cela vous conviendrez de visiter votre location plus tôt, dans une heure ?
- Oui, bien sûr, avec plaisir.
- Très, bien, c’est ma femme, qui conclura avec vous le contrat, et vous payerez la note de l’hôtel avant de partir, merci, bonne après midi à vous.
- Merci, dit Marina.
Elles sont toutes excitées, quelques minutes plus tard, elles règlent l’addition, puis vont préparer leurs bagages.
Tout, c’est bien passé, bien, elles s’installent dans la maison, puis elles feront leurs courses, plus tard.

Martin, lui pense à Alban, il réfléchit. Justement que ce cher détective sera au tribunal et boum.
Il sourit et ri de bon cœur.
En attendant, il contacte Gabriel par mail, pour se mettre en accord pour les attentats, lui, il restera ici sous un nouveau déguisement, avec deux complices qui vont arriver dans une semaine au Mexique, pendant ce temps, il prépare son plan pour faire sauter le tribunal, qu’il transmettra aux deux hommes avant leur arrivée, ils mettront cela au poing ensemble.

La machette et Martin sont en grande conversation téléphonique.

Pendant ce temps Alban et sa femme ont fini leurs recherches, ils savent où réside Gabriel, dans un cartier malfamé de la capitale, ce ne fut pas facile, plusieurs heures, ont été nécessaire pour retrouver sa trace et ils ont récupéré une photo, le regard est froid d’un vert profond, les yeux sont un peu enfoncés et les sourcils très épais.
- Mon chéri, apparemment ce n’est pas le genre de mec qui séduirait une femme.
- Non, bon même si cette image n’est pas totalement nette, ce regard-là ne court pas les rues, maintenant que nous avons sa planque, nous pouvons partir d’ici deux trois jours, le temps de nous organiser, tu vois ce que je veux dire.
- Oui, trouver un endroit discret sur Paris et préparer notre plan, toi, tu as déjà une fausse identité et des papiers que tu as utilisé au Canada, moi je reprends mon deuxième prénom, bon, ce n’est pas compliqué, puis enfin, il nous faudra trouver une perruque, je n'ai pas trop envie de m’abîmer les cheveux avec les colorations.
- Les déguisements, nous en avons l’habitude, appelle moi Julien là-bas OK, je pense que tu devrais carrément te trouver une autre identité, vois cela avec Pierre, c’est plus prudent, alors tu en penses quoi.
- Oui, tu as raison, je vais lui en dire deux mots, que dirais-tu si je reprenais le faux nom de Justine ?
- Non ! Trop risquer pour toi, comme pour elle.
- Bien, Cassandra, Cassandra, comment, dit moi ?
- Trouve plutôt un nom français, ma puce.
- Claire, c’est jolie Claire.
- Oui.
- Claire-Marine Dubois.
- Et, bien, voilà, c’est parfait en plus, Claire-Marine ce n’est pas courant, et pour la perruque, quelle couleur, longue où cours les cheveux ?
- Gris et mi-long pour me vieillir un peu avec un maquillage discret et des vertement passe-partout.
- Alors toi, c’est tout coloré, où vraiment inaperçu, c’est une bonne idée et pour moi cheveux blanc, chemise pépère et jean, un petit couple dans la soixantaine passée, inoffensif, bien vu.

Martin et Gabriel ont bien discuté au téléphone et ils ont mis au point leurs méfaits, ils visent L’Élysée et à Paris différents endroits stratégiques sont aussi sur la sellette.
Les deux autres terroristes arriveront dans deux jours au Mexique, tout est près pour faire sauter le tribunal, pendant le procès d’Alexandro…

Marina et Claudine se baladent dans le grand parc de la ville, elles profitent de cette belle journée ensoleillée.
- Marina, tu vois que ces quelques jours de plus, ne se passent pas si mal que cela, et il y a les bons côtés de la ville, elle n’en manque pas.
- Oui, tu as raison, finalement je suis plutôt contente, le musé que nous avons visité m’a beaucoup appris sur Cuidad Juarez, cette ville a aussi son charme, de bons restaurants, deux musés, des parcs donc celui-ci qui le plus visité et occupé par les enfants, mais n’oublions pas quand même sa dangerosité.
- Oui, mais c’est à nous de ne pas parler aux inconnus ou d’aller dans les cartiers réputés êtres dangereux.
- Oui, Claudine en tous les cas, j’ai moins pensé au procès, maintenant il reste deux ou trois jours avant, c’est cela ?
- Non, cinq jours exactement, ce vendredi quinze à seize heures, je crois.
- Bon, je regarderais sur mon agenda, j’ai noté.
- Aller ma belle on profite de notre journée, ça te dit un ciné, cet après-midi Marina, il y a un superbe western, je sais que tu les adores.
- OK, hé regarde le bel oiseau là-bas.
- Il est artistique, bleu-vert et orangé, magnifique avec sa grande queue bleu ciel.
- Oui et il chante, agréablement bien. Bon, il est presque onze heures, on fait demi-tour pour rentrer faire quelques courses et préparer à manger.
- Oui, répond Claudine.
Elles refont le chemin à l’envers en regardant la flore et les oiseaux.
Elles arrivent enfin en ville, elles vont au ciné, voir un western comme prévu, puis deux heures plus tard, elles rentrent au lotissement, il est dix-huit heures trente minutes.
Elles s’assoient sur le canapé rompu de leur belle après midi.
- Cela fait du bien de poser ses fesses un peu.
- Oui Marina, je suis exténuée, mais contente.
- Moi aussi.
Marina va consulter son agenda, effectivement le procès est bien dans cinq jours.
- Tu avais raison, Claudine pour la date du procès.
- Alors profitons-en.
- Oui, mais attention aux dépenses tout de même.
- OK.
Marina reçoit un mail, concernant le procès.
- Claudine, j’ai reçu un mail justement, un rappel pour l’audience.
- Super, il n’y a pas de changement ?
- Non.
Quelques minutes, plus tard, le téléphone sonne, c’est Alban.
- Bonjour, madame Ellanzio.
- Bonjour, c’est moi, qui êtes-vous ?
- Détective privé, je suis sur l’affaire du faux procureur, je vous appelle pour vous prévenir, vous courez un grand danger, un attentat se prépare le jour du procès de votre ex-mari, surtout, n’y allez pas.



22/01/2019
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