Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 58

                              Vingt ans plus tard suite 58

 

Ils entrent dans la salle et prennent place au troisième rang, le film vient juste de commencer, quelle chance.

Maria est concentrée sur la projection, mais Adrien semble lui accaparé par la belle, ci bien que l'histoire passe inaperçue pour lui.

Elle sent son regard insistant, elle dit.

– Le film est devant toi, Adrien.

– Oui, bof pas très intéressant.

– Ben, alors pourquoi l'avoir choisi ?

– Heu, je ne sais plus.

– Du con tiens, j’ai bien compris.

Les gens devant, leur disent de se taire.

Maria fait signe de la tête et la main pour affirmer qu'elle a compris et se tait, mais Adrien n'est pas de cet avis, il dit au gens d'aller se faire voir, et quitte la salle laissant Maria seule, qui se sens soulagée, et l'air devient plus respirable.

Adrien sort donc dehors et fume cigarette sur cigarette, en pensant à Martin qui regardait Maria d'un air suspicieux.

 

Martin est rentré, il va sur son ordinateur et avec ses talents de dessinateur sur un logiciel, il dessine le portrait de Maria, pour ensuite le comparer avec d'autres portraits donc celui de Dorothéa Maria Salamandre.

Il observe attentivement les deux visages et son attention est fixée sur le regard, la couleur des yeux est différente, mais l’expression profonde est la même et la forme de l'ovale des yeux également, puis la couleur des cheveux aussi est distinct, l'une est brune les cheveux cour corbeau, l'autre cheveux mi-long et châtain clair.

Il pense.

« Ci, c'est la même personne, Maria porte donc des lentilles bleus et ses cheveux sont teint évidemment, c'est pour l'instant, juste une intuition. »

Il poursuit, et travail sa mémoire en remontant le temps, avant son arrestation. Plus il fouille dans le passé, plus il devient sceptique, quelque chose lui échappe.

 

Au Canada

 

L'avocat de Marina, Alban et Justine sont installés devant une table blanche dans la chambre d'hôtel de Rumanuel.

L’ordinateur de ce dernier est ouvert sur les documents qu'il a trouvés avec son logiciel et il les a téléchargés et ranger dans un fichier confidentiel avec un code.

Il donne au privé le nom du software ( Cractar-fichiers-fantômes) ainsi, à son tour, il pourra donc ouvrir des fichiers inaccessibles ; détruis bloqués, etc.

Rumanuel dit.

– Maintenant, lisons bien les documents, cette histoire est bien plus complexe, qu'elle n'y paraît.

Alban et Justine lisent donc le dossier.

Au fur et à mesure de leur lecture, cette intrigue semble sortie d'un film de science-fiction, enfin presque.

– Ton frangin est un expert en science physique, en criminologie et l'art du camouflage un homme caméléon en sommes, c'est un génie pour avoir pu détourner un homme de la sorte et passer inaperçu dans un palet de justice, hyper contrôlé et en plus il n'est pas un simple mafieux mais bel et bien un parrain de la mafia mexicaine, évidemment soit disant disparu évaporé.

Ils continuent leur lecture et ils applaudissent, heureux d'avoir toutes ses infos, et cela ne manque pas de piquant.

– Cossomodo, il a sympathisé avec le vrai Adrien, en ce faisant passer pour un commissaire des beaufs carottes canadien et travaillé avec lui sur une enquête bidon, le procureur a marché dans le piège, puis un jour Adrien Santhanio disparaît de la circulation, une journée avant que le faux procureur se fasse passer pour lui et ainsi, il a eu accès aux archives, pour soit disant un dossier confidentiel qu’il aurait oublier, de ce fait, il a détruit toutes traces de la fausse investigation et copier les informations concernant Adrien, sauf qu'il a oublié une info sur le net, car là aussi, il a cru avoir tout détruit.

Et tout ce travail minutieux, il a fait avec des gants bien sûr, mais une question demeure, où est le corps du vrai procureur ? Bon, écoutez-donc, julien et Martine, c'est là que tout devient vraiment invraisemblable, et intéressant, car maintenant nous savons tout sur lui, où presque, sur sa personnalité, ses poings faibles, etc. Ce document-là, il a cru l'avoir détruit, puis le vrai procureur avait fini par tout comprendre, il avait eu le temps de faire des doubles de certains documents, puis de les placer dans un dossier protégé, hélas, il n'a pas eu le temps de le donner aux autorités... Voyez-vous, ce que je veux dire ?

– Oui, maître, Alexandro l’a tué et récupéré les documents, puis le corps a disparu, évaporé dans la nature ! Aucune recherche n'a été faite depuis ?

 

                       Béatrice Montagnac

         



31/01/2019
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