Béatrice passionnément poésies

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Vingt ans plus tard suite 67

                       Vingt ans plus tard suite 67

 

Au Canada, le douze novembre

 

Ce matin-là, la journée s'annonce difficile pour Alban, Maria le sent préoccupé, et trouve Justine très bizarre, elle pense que l’enquête n'a rien avoir avec leur état.

Ils prennent leur petit-déjeuner en silence.

Maria se lève et les regarde, puis leur dit.

– Je vous trouve bien silencieux tout les deux, quelque chose ne va pas ?

– Non, pas vraiment, faut que nous parlions en priver ma douce.

– Oh, oh, cela m'a tout l’air sérieux.

– Oui, c'est possible.

– Et en plus, tu es mystérieux.

– Je termine mon café et on va faire un tour ma puce.

– OK, moi, je vais me préparer.

Justine, elle semble inquiète, elle regarde Alban d'un air suppliant.

Il lui dit.

– Ce n’était qu'un baiser, Justine, rien de plus, ne te fait pas d’illusion, tu m'as embrassé et j'ai répondu, poing.

– Alors pourquoi le lui dire, si ce n'est pas important, et je me suis excusée, non.

– Je n'ai rien à lui cacher, c'est aussi simple que cela.

Maria sort de la salle de bain, Alban y va à son tour.

Maria regarde Justine, elle dit.

– J'ai attendu une partie de votre conversation, tu sais un baiser volé, cela arrive, vous êtes stressés

avec toutes ces histoires, c'est compréhensible, mais je suis là et je t'ai à l’œil toi.

Justine ne répond pas, elle est gênée et lui dit.

– Désolé, cela ne se reproduira plus Maria, et merci de votre indulgence.

Alban sort de la salle de bain et il devine que les choses ont été dites.

Sa femme sourit, elle s'amuse de leur embarras.

– Mon chéri, le problème est donc réglé, pour cette fois, la prochaine, vois-tu, ce que je veux dire, je te fais confiance, mais pas elle.

– Ma chérie, tu sais Justine vie une situation stressante, ne t'inquiète pas cela ne se reproduira pas.

– Bon, je passe l’éponge, oui je comprends mais...

– Je sais, et je saisis bien ton poing de vu.

Le téléphone d'Alban sonne, et cela coupe court à la conversation.

– Allô, Julien c'est le commissaire Warragard, j'ai du nouveau, pouvais vous passez, avec votre compagne, Martine c'est cela.

– Oui bien sûr, nous pouvons passer d'ici une heure cela vous convient il ? une amie nous accompagne.

– Très bien pas de problème, je vous attends dans la salle d’autopsie, la légiste aura des informations capitales.

Une heure trente plus tard, dans la salle d’autopsie, ils écoutent les informations du médecin légiste.

– Bonjour, allons à l’essentiel, notre homme a parlé, ce n'est pas joli-joli, sa mort a été terrible, torturé au fouet, brûlure de cigarette et une plongée sous-marine, hum je veux dire la tête sous l'eau, il est mort d'une balle dans le ciboulot.

– Effectivement, il aurait passé un mauvais quart d'heure, Léticia vous avez le mot pour rire, bon pouvez-vous nous dire son âge ? dit Alban.

– Hum, je dirais une belle cinquantaine, et à mon avis, il était grand, corpulence bien charpentée, un sportif probablement.

– Merci, cela coïncide plutôt bien, avec Alexandro, et les ados, vous les avez identifié ?

– Oui, ils étaient trois, âgés de quinze à dix-sept ans, tous de la même famille, deux garçons et une fille, leurs parents avaient lancé un avis de recherche, en vain, jusqu'à ce jour, le commissaire était chargé de l'affaire il les a prévenu, pas facile comme tache, hé, et du coup les deux affaires sont associées.

– Trois, dites-vous, nous croyons qu’ils étaient deux, comment ont ils été tuer ?

– Exécute, vous voulez dire, il leur avait attaché les mains dans le dos et il les a tués d'une balle dans la nuque.

– Charmant notre cher procureur. Dit à voix basse Maria.

 

                          Béatrice Montagnac

 



15/04/2019
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