Béatrice passionnément poésies

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Vingt ans plus tard suite 69

            Vingt ans plus tard suite 69

 

– Comment ça, je me moque de vous ? Et ben non, je suis dans l'impasse.

– Monsieur le procureur nous sommes vous et moi sur cette affaire, je pense avoir bien avancé, et pas vous, bon c'est un enlèvement, nous sommes bien d’accord.

– Oui, commissaire, mais avec le dossier que vous m'avez remis, je n'ai rien trouver de plus, enfin je veux dire, je ne sais toujours pas à qui appartiennent ses empreintes de chaussures et aucune trace sur les poignées de portes ou autre dans la maison et puis pas de demande de rançon.

– Cher Adrien, que votre mauvaise foi est flagrante, avez-vous bien lu le dossier, un petit papier à été retrouvé dans l'appartement, rappelez-vous ma dernière visite à votre bureau.

– Oui, et alors.

– Alors, vous étiez mal en voyant ce papier, non ? et puis la chienne que j'ai récupérée ne semble pas vous aimer, elle est inquiète et hostile en votre présence ou à votre odeur, car elle était là, au commissariat, lors de votre précédente visite, puis quand vous étiez parti, avec son langage à elle, elle m'a confirmé votre présence ce jour-là. Dit Juan, un petit mensonge volontaire, pour voir la réaction d’Adrien.

– Cela n'est pas possible, enfin pourquoi, j'aurais enlevé cette femme ?

– À vous de me le dire.

– De toute façon, hum, et à part ce chien qui ne m'aime pas, quelles preuves avez-vous donc Juan ?

– Elles sont là, entré ; brigadier, voyez-vous Adrien la maison est cernée, Ah ! J'oubliais, où est il votre nouvel ami ?

Adrien est blanc comme un cachet d’aspirine, il s'assoit sur le canapé.

– Et bien vous êtes bien blanc, oh, pas comme neige en tous les cas, puis vous avez perdu votre langue.

– Commissaire, vous faites une grosse erreur.

Le brigadier entre et remet le nouveau dossier à Juan.

– Voila j'ai vos empreintes et votre ADN, souvenez-vous, vous aviez bu un café à mon bureau, et bien, j'ai gardé le gobelet et je l'ai fait analyser, puis les empreintes de vos chaussures c'est simple, sous mon bureau il y avait une encre spéciale, que vous n'avez pas remarqué, c'est normal, c'est un procédé à l’étude et il a bien fonctionné, Ah, j'oubliais, il n'y avait pas vos d'empreintes dans la maison, ni de vos chaussures, certes, mais sur le petit papier, ci, et ce sont les vôtres, puis aussi votre écriture, analysée par notre expert en graphologie, il a comparé avec votre signature de votre compte rendu sur le dossier.

Après un court silence, Adrien dit.

– Il y a sûrement une erreur, c'est pas possible.

– Brigadier faites entrer Rosette.

La chienne entre et grogne en regardant le procureur puis elle remue la queue de gauche à droite en mouvements rapides. Rosette aussi a compris qu’il fallait bluffer.

Le message est reçu cinq sur cinq par le commissaire, les grognements et le mouvement de balancier de la queue Rosette, affirme qu’Adrien était là le jour de l’enlèvement, le flair d'un chien ne ment pas, mais là, elle joue à la perfection.

Adrien se lève du Divan la chienne se met juste devant lui en montrant les cross.

– Monsieur le procureur vous êtes en état d’arrestation, vous avez le droit de garder le silence. Si vous renoncez à ce droit, tout ce que vous direz pourra être et sera utilisé contre vous devant une cour de justice. Vous avez le droit à un avocat et d'avoir un avocat présent lors de l'interrogatoire. Si vous n'en avez pas les moyens, un avocat vous sera fourni gratuitement. Durant chaque interrogatoire, vous pourrez décider à n'importe quel moment d'exercer ces droits, de ne répondre à aucune question ou de ne faire aucune déposition.”. Et autre chose, pour votre secte, nous trouverons où elle se trouve, c'est une question de temps, emmené le, hors de ma vue.

Adrien est menotté puis emmené au commissariat, il serra en garde à vue pendant vingt-quatre ou quarante-huit heures.

 

En Australie

 

Marina et Claudine cohabitent depuis quelques jours ensemble, cela soulage Marina qui se sent moins seule en attendant de trouver une solution pour son avenir. Son ami et leur patronne son inculpé d’incendie volontaire et d’escroquerie à l'assurance, et pour d'autres affaires similaire à leur actif, qui avaient été abandonnées faute de preuves, mais là, les preuves sont réunies, les recherches ont abouties et leurs aveux enfin obtenus avec la patience et la perspicacité du commissaire Warragard.

 

                                  Béatrice Montagnac

        



25/04/2019
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