Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 76

                  Vingt ans plus tard suite 76

 

– Oui, tu sais, il est certainement inoffensif celui-là.

– Marina, hé, il ne m'a pas l'air normal, en tous les cas.

Elles arrivent au supermarché.

Devant la porte d'entrer, l'homme est là, il semble attendre.

– Regarde, il est devant la porte.

– Claudine, je crois que tu as raison, c'est bizarre, ou peut-être qu'il attend quelqu'un ?

– Là, on continu notre route, comme ci, nous allions à la pharmacie, on verra bien.

Elles bifurquent donc dans la direction opposée.

L'homme ne les a pas suivies, elles ressortent de la pharmacie et se dirigent vers le magasin, il est toujours là, elles entrent donc, il ne bouge pas.

Elles font leurs courses et reprennent le chemin du retour à pied, l'individu lui monte dans le bus.

Marina et Claudine se regardent et suivent le bus des yeux.

Elles décident de prendre le prochain bus finalement, arrivées à destination, elles remarquent qu'il est là, devant la porte.

– Hé, il veut quoi, qu’es qu’on fait ? dit Claudine.

– On rentre, nous verrons bien, on sait se défendre, surtout toi.

Elles vont donc rentrer et rien ne se passe.

L'homme glisse alors une lettre sous la porte et reste planté là.

Marina l'ouvre et la lit.

« Je tenais à te dire Carla que je regrette pour le mal que je te fais, mais c'est plus fort que moi, ce que j'ignorais, c'est qu'Alice connaissait ton ex mari et son application dans ses affaires louches, désolé.»

– C'est un mot de Ferdino, monsieur regrette, mon œil.

– Hum, il veut te mettre dans sa poche pour le procès.

– Certainement, ou un mensonge de plus, bon je m'en fous.

– Ah, il a mentionné ton faux nom, lui aussi il ne connaît pas ta vraie identité ?

– Non, il n'y a que toi ici.

– OK, merci de ta confiance.

– Il est toujours là, le Monsieur.

– Je vais voir et lui demander qui il est et ce qu'il veut, répond Claudine.

Elle ouvre la porte, effectivement, il est là à attendre.

Je suis le coursier du centre correctionnel d’Alice Springs, et je dois remettre une réponse au directeur soit vous me rendez la lettre avec un mot dessus ou rien.

– OK, pourquoi ce courrier n'arrive pas par la poste, demande Marina.

– Ce prisonnier l’a demandé pour que vous puissiez la lire rapidement, parfois cela arrive, alors c’est moi qui fais ce genre de course, c'est mon métier à la prison.

– Très bien, pourquoi vous nous avez tiré la langue ? dit Claudine

– Oh, je voulais juste que vous me remarquiez.

– Hum, pas très mature ça, bon reprenez cette lettre, j'ai ajouté la mention, je m'en fous.

– Je suis désolé et je m’excuse, c'est pas très malin de ma part, c'est vrai, bon, je vais remettre cette lettre au dirlo.

– Et bien faite, que je ne vous revois plus, merci quand même, dit Marina.

Le coursier s'en va un peu gêner, comme un gamin pris en faute.

En effet l’homme à un coefficient d’un gamin de dix ans, il est né avec un déficient mental modérer, mais il est capable d’effectuer le travail que l’on lui confit.

 

Au Mexique

 

Martin (Marc Donald) s'installe cher Adrien (Alexandro) comme ci, il était chez lui, sans problème, il a le double des clés.

Tout heureux d'avoir bien manipulé le professeur, chose rare et oui !.

« Je suis en vie, et le clone est mort à ma place, j'ai réussi un sacré tour de passe passe, et ils n'ont rien vu venir, maintenant que ce chez Adrien est en prison et pour longtemps, j'ai donc le champ libre, qu'es-que je vais bien m'amuser .» Pense celui-ci.

 

Scellement voilà sur le l'ordinateur d'Alban et du général, tout a été filmé.

 

                                   Béatrice Montagnac



17/06/2019
14 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 57 autres membres