Béatrice passionnément poésies

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Vingt ans plus tard suite 78

                      Vingt ans plus tard suite 78

 

Alban, Justine, Dorothéa et les autres se mettent au travail pour filer Martin et déjouer ses plans.

 

Alexandro Pradays, alias « Adrien Santhanio » son procès en appel, à la cour suprême, commence dans quatre jours, le sept janvier.

Les huit chefs d’inculpation, sont le meurtre sur la personne d’Adrien Santhanio et usurpation de son identité, trafique d’organes, enlèvement et séquestration, infiltration dans la mafia, et probabilité de diriger une secte.

Il encourt la peine maximale, au Mexique, sans remise de peine.

 

Dans sa cellule, il tourne en rond tel un lion en gage.

– Comment, j’ai pu me faire avoir, ce détective est vraiment très fort et que devient ce cher Martin, il devrait être mort à l’heure qu’il est, j’espère que le clone, me sortira d’affaire ? bon voilà que je parle tout seul, je vais devenir fou ici.

Il jette ses chaussures sans lacets sur la porte et se met à hurler, personne ne lui répond, les gardiens, ils ont maintenant l’habitude de ses colères, qu’ils s’en foutent.

À quinze heures, il reçoit la visite de son avocat, maître Rigardo Lastary, il est quatorze heures quarante-cinq minutes, et il est visiblement très agité.

Son avocat arrive, ils vont se rencontrer avec un gardien dans une salle particulière.

Le gardien va chercher le prisonnier, il l’emmène donc dans la pièce des rencontres entre détenus et leur mandaté.

Maître Rigardo, lui expose les consignes à suivre.

– Adrien ou Alexandro, comment dois-je vous appeler ? bien, allons droit aux buts, ce qui vous concerne, voilà ma proposition, vous plaidez coupable et moi je me charge du reste, pour cela vous devrais tout me dire toute la vérité et nous conviendrons ensemble, de la direction à suivre, pour vous éviter la prison à vie.

Alexandro le regarde avec un sourire en coin et lui dit.

– Adrien, c’est mon nom du con, et je n’ai rien n’a vous dire, je ne suis coupable d’aucuns des chefs d’inculpation.

– Très bien, c’est votre choix, bon, je vous remets tout ce que la police a contre vous et les preuves que les flics ont réunies, ils ont monté un dossier très solide qu’ils ont remis au procureur qui est actuellement à votre place ; madame Yolanda Michelaïe, c’est une femme minutieuse, voir même très pointilleuse, elle ne laissera rien passer et moi, je suis un ténor du barreau, alors vous pigez ? je vous laisse deux jours pour étudier le dossier que je viens de vous remettre et réfléchissez bien à ma proposition, je vous le conseille pour vous sortir de cette grosse merde, ci vous plaidez non-coupable, ce ne sera pas la meilleure solution, à vous de voir, sur-ce, je vous laisse.

Adrien, ne pipe pas un mot, il regarde Rigardo s’en allez en lui faisant un signe de la main.

Il retourne à sa piaule crasseuse, fort contrarié, il prend le balai-brosse et le seau qui est là au pied de son lit, il appelle le garde pour avoir du produit ménagé, l’homme lui demande pourquoi faire ?

– Pour lessiver ma cage pardi, cela va me calmer les nefs, comme ça, je réfléchirais mieux.

– OK, mais je dois vous surveiller.

– Pas de problème et je m’en fiche.

Le gardien va voir le directeur de la prison et lui faire part de la demande du détenu numéro cent vingt-huit.

– Vous pouvez le lui donner, mais vous devrais le surveiller sans le quitter des yeux une seule fois, ci il arrive quoi que ce soit vous serais seul responsable, avez-vous bien compris ?

– Oui, chef.

Il repart donc avec le détergeant, qu’il remet à Alexandro.

– Merci.

– De rien, je laisse la porte ouverte.

Le prévenu ne répond pas, il sourit. il met le détergeant dans l’eau et il lessive le sol puis regarde le gardien, il s’approche de lui, jette un œil à droite à gauche et il lui met son poing à la figure et l’étrangle, il le déplace dans sa cellule, le déshabille et il met ses vêtements et file en espérant ne pas être vu.

Mais un autre gardien l’interpelle, car le fuyard n’a pas la même démarche particulier, du gardien ; un léger déhanchement dû à une jambe plus petite que l’autre.

Il se fait bêtement avoir et retourne à la case-départ.

Il est mis en isolement.

Le directeur rajoute cette faute grave dans son rapport, ce qui n’est pas bon pour Alexandro, puis il sanctionne le gardien qui a fait l’erreur de laissez la porte ouverte.

 

                                            Béatrice Montagnac

 



09/09/2019
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