Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 81

                        Vingt ans plus tard suite 81

 

Elle aboie et va voir son maître blessé à l’épaule gauche, juste un balle qui l’a frôlé, une égratignure sans gravité, que Rosette lèche et le regarde tristement, Juan, lui dis.

– Ce n’est rien ma belle, ne restons pas là, on a du boulot, allons prêter main forte aux hommes du lieutenant.

Après avoir nettoyé sa plaie avec un tissu pris sur un des cadavres et de la salive, Juan va rejoindre les autres qui évacuent des victimes et leurs bourreaux, pendant ce temps sa chienne recherche la drogue, partout dans le temple.

Certains agents, ont eux revêtit les habits des gourous, alors que d’autres ont emmené les prisonniers au palais de justice pour être convoqués par un juge d’instruction, avant d’être transféré dans la prison d’état de chihuahua et les victimes vont être suivies par un physiatre pour retrouver une vie normale est oublier tout enseignement reçus dans la secte.

 

Alban et Fred observent Martin discrètement.

Son manège est inquiétant, mais Alban en a cerné le message, il va donc le faire marcher jusqu’à lui faire commettre une faute.

– Alban, tu crois qu’il va tomber dans le piège ?

– Oui et non, je ne suis sûr de rien, mais c’est un sang chaud, il va comprendre, je pense que ça va l’énerver.

– C’est risqué, non ?

– Je sais, mais avec ce genre d’individu, il faut prendre des risques.

– OK, je te suis, il est surveillé ?

– Nous, le surveillons, je suis en contact avec les services secrets et un expert en explosif, qui va désamorcer la bombe et nous attendons de voir ce qu’il fera, le but c’est qu’il retourne là-bas, dans le piège tendu par la CIA.

– À la secte, oui je sais, ils l’attendent, et lui va droit dans la gueule du loup.

– Oui, je pense qu’il passera à la vitesse supérieure, sans se prendre la tête avec moi, la ce sera son erreur, car comme tu le sais, ce ne sont plus les vrais adeptes qui sont actuellement sur place.

Au même moment, le téléphone de Fred sonne, il répond.

– Frédéric à l’appareil, je vous écoute Juan.

– J’ai de bonnes nouvelles et une mauvaise, la bonne, c’est que notre mission est terminée, mais elle ne s’est pas déroulée sans accros, Joël Salamandre est mort, je l’ai tué, puis il y a des morts de deux parti.

– Merde, combien ?

– Oh, une bonne dizaine peut-être une vingtaine de chaque rang.

– Un vrai carnage, quoi.

– Oui, ils nous attendaient, je pense que Martin les a avertis.

Alban, prends le portable des mains de Fred.

– Juan, c’est moi, pour mon demi-frère, ne t’inquiète pas, cela fait parti du boulot, ils étaient au courant, tu dis, donc ce cher Martin sait tout ; je pense que son ordinateur est connecté a nos réseaux, j’espère qu’il n’a pas encore pris connaissance, des faits.

– Non, nous avons coupé toutes les cameras et les connections, un de nos expert en informatique a ainsi tout brouillé, je pense qu’ il débarquera d’un moment à l’autre, nous sommes prêt à l’accueillir.

– Non, c’est trop facile, Martin est un as du web, en informatique, votre expert a fort à faire, il faut qu’il localise aussi son portable, et le rende inutilisable, avant que notre loustique ne déjoue nos plans.

– Mais, cher Alban c’est fait, pense-tu, sauf que Charlie les bons tuyaux, a fait mieux que ça, il a pris possession à distance du portable de Martin et il suis tout ce qu’il fait dessus, appels, messages, mails ETC, cela sans être repéré, alors.

– Ouf, bravo, mais soyons prudent, car lui, de toute façon, se posera des questions, et aller donc savoir, car moi je sais à qui nous avons à faire.

– Oui, Alban je sais, mais Charlie est un ancien malfrat, qui s’est rangé et en prison, il a côtoyé le tuer.

– Hé, ben, tu m’en diras tant, mais il ne faudrait pas qu’ils se rencontrent.

– Je vois où tu veux en venir, ne te fait pas de mouron, il ne le reconnaîtra pas.

– À, bon, lui aussi, s’est fait refaire le portrait ?

– Non, enfin ci, mais pas pour ne pas être incognito, il s’est fait tabasser et ce n’était pas joli-joli.

– OK, quelle histoire tu me raconte là, alors continuez sur cette lancée, mais prudence.

– Message, reçu Alban.

Juan, coupe la conversation, Rosette, lui tire le pantalon.

 

                            Béatrice Montagnac

   



22/10/2019
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