Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 83

                Vingt ans plus tard suite 83

 

Martin frotte sa main douloureuse et donne un coup de pied à la table.

– Aïe, putain de bois, dit-il visiblement excédé.

Il tourne alors en rond, en fléchissant.

« Je vais à la secte ou je vais faire sauter le commissariat, et puis non, je reste ici, je sais que je suis surveillé, ils finiront bien par partir du jardin, ses cons.»

 

Dans le jardin, Alban et Fred ont décidé de partir dans quelques heures, car Frédéric a mis une minuscule camera dans l’appartement, avant que Martin soit rentré, celui-ci avait oublié de fermer la porte d’entrée.

– Fred, cela me surprend que Martin n’est pas fermé sa porte.

– Curieux en effet, il est fortement contrarié à mon avis, notre manège l’énerve.

– On est sur la bonne voie.

– Oui, car je pense qu’il ne va pas sortir de si tôt, il sait que nous sommes là, mais c’est une question de temps.

– Bien jouer Fred, nous partons et il va croire qu’on laisse tomber.

– Oui, Alban, car lui aussi nous surveille, regarde discrètement dans l’arbre.

– J’avais vu.

– Alors à mon avis notre bonhomme ne sortira pas de si tôt, je pense qu’il surveillera le jardin pendant deux trois jours pour s’assurer que nous ne revenons pas.

– Ainsi, il pensera être tranquille, dit Alban.

– Oui, mais nous ne serons pas loin.

 

Au temple, tout est en place pour piéger Martin.

Juan est Rosette visite les lieux, puis ils rentrent dans la pièce numéro deux ou se trouvent plusieurs salles.

– Tu vois ma belle, ici c’est un sanctuaire, une salle de torture, un nursery, une salle d’accouchement, et là c’est un laboratoire, beurk des cervelles dans des bocaux et bien d’autres choses, c’est ici que le professeur, Orlando travaillait sur le clonage humain et le trafic d’organes.

Rosette aboie en guise de réponse.

– Oui, oui, pas joli, joli.

– Juan, vous êtes là ?

– Oui, mon lieutenant.

– Venez, ici, dans la pièce numéro trois.

– J’arrive, nous n’y sommes pas encore allés.

– Suivez-moi, regardez-moi ça.

Juan et sa compagne à quatre pattes sont scotchés devant une scène d’horreur.

Rosette geindre et Juan dit.

– Bordel de merde, c’est pire que ce que nous venons de voir, c’est abject.

– Je ne vous le fait pas dire.

– Des êtres vivants dans un cylindre de verre, maintenus en vie, par cette machine sortie d’un film de science-fiction, ma parole, je rêve, on est chez Frankenstein.

– Non, Juan c’est bien réel.

– Que pouvons-nous faire, les laisser comme ça, comme preuve, c’est horrible.

– Oui, je sais, nous devons faire parler le professeur, lui seul peut nous dire si nous pouvons les sauver et savoir pour quelle expérience il étudiait le clonage et pourquoi.

– Mais j’y pense, ce sont peut-être eux les clones, dit Juan

– Oui, je viens de penser la même chose que toi, mois je crois qu’ici se sont des clones prêt à servir, et dans l’autre salle que vous avez visité, c’est l’endroit où il clonait les originaux, as-tu regardé dans l’armoire ou le frigos.

– Non, Pierre, vous nous avez appelés.

– Bien allons-y.

Ils retournent dans la pièce numéro deux où il y a les armoires et trois énormes frigos.

– Ils sont tous fermer à clef, tu les as trouvées les clés ?

– Non, Pierre, mais ma chienne a une astuce.

– Ce n’est pas le moment à la rigolade Juan, toi Rosette, dit-moi qu’il blague.

Rosette va donc chercher l’instrument qu’elle manipule comme personne et elle ouvre toutes les portes sans exception.

Tous les trois se regardent et ils restent là, hypnotisés.

 

                                  Béatrice Montagnac

                            



05/11/2019
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