Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 85

                      Vingt ans plus tard suite 85

 

Le mercredi vingt-trois janvier deux mille dix-neuf, Marina et Claudine arrivent au Mexique vers neuf heures quinze, à l’aéroport de Cuidad Juarez.

Le procès d’Alexandro, Ferdino et madame Pradays, aura lieu le lundi vingt-huit à seize heures.

 

Elles vont loger à l’hôtel le miroir, un deux étoile convenable pour leur séjour de deux semaines.

Un peu de farniente et surtout de l’appréhension, pour le procès et surtout de revoir leurs ex respectifs.

 

À la secte, Rosette fouine la pièce où la souris est passée, elle la trouve et va la porter à Juan,

qui la prend et sourit, il dit.

– C’est une souris mécanique, à quoi peut-elle bien servir ?

Le lieutenant lui dit avec certitude et inquiétude.

– C’est un émetteur silencieux, il est relié à boîtier qui avertit la présence de personnes inconnues à la communauté.

– Merde, qui peut bien avoir ce boîtier ?

– Joël est mort, les autres sont en prison, il nous reste, Oh merde !

– Martin, dit Juan.

– Affirmatif, mais regarde voici le boîtier en question.

– Du con, tu ne peux pas le dire avant.

Le lieutenant sourit, Juan lui ne rigole pas.

– Hé ne fais pas cette tête-là, nous allons l’avoir, et ne me demande pas comment j’ai fait, OK.

– OK.

Silence.

– Chut, je crois qu’il arrive.

– Allons, dans la chambre des réunions, sans faire de bruit, dit Pierre.

Ils se dirigent donc vers la grande salle avec Rosette qui avance sans un bruit, comme un chat.

– Ta chienne est unique, Juan.

Ils entrent donc dans la pièce en question, puis Juan referme la porte, tous les agents sont là prêts à intervenir.

 

Martin rentre dans le temple, un mutisme lourd règne dans l’enceinte des lieux, il se dirige vers la salle des expériences, il ne trouve personne.

«Tiens, ils sont certainement en réunion et oui j’y pense ce jour c’est l’anniversaire de la secte, trente ans déjà, avec beaucoup déboires elle a dut resurgir de loin, son règne était compromit, elle aurait donc que deux ans ou cinq d’existence sous son nouveau non, Le ciel des rapaces soleil rouge fécond, hum, j’adore. » pense le tueur.

Il entre dans la salle, dans une atmosphère bien silencieuse, tous sont à genoux priant, c’est là l’image qu’il voit pour la dernière fois.

Martin s’écroule en se tenant la tête, il a reçu une décharge électrice neutralisante, puis plus rien.

Tous se relèvent, enlèvent les vêtements blancs qu’ils avaient pris aux adeptes.

Une heure plus tard, Martin ce réveil dans une cellule froide du commissariat.

Alban est là, debout satisfait, il lui dit.

– Salut, Martin tu vas bien, question idiote n’est pas, enfin heureux de me revoir j’espère ?

– Oh, tu crois avoir gagné la partie, Alban, je me sors toujours d’une impasse.

– Hum, là, j’en doute, tu sais ici ce n’est pas la France.

– Parions, cher ami, car vois-tu, je sais enfin après maintes recherches, qui est Maria et j’ai le bras long, je ne suis pas seul.

– Je sais, mais ils ne te seront pas bien utiles, ils sont en état de nuire.

– Tu bluff, oui je vois que tu es inquiet, tu te demandes, mais qu’es qu’il a encore derrière la tête, hé ?

– Arête ton baratin, on t’a piégé point.

– Je ne suis pas surpris, de ce qu’il vient de se passer, juste que je l’avais imaginé autrement, votre gué-tapent.

Alban le regarde droit dans les yeux, ni l’un ni l’autre ne baisse une seule paupière.

Le lieutenant arrive à son tour devant la cellule du prisonnier.

– Tiens, tiens, la CIA et pourquoi pas le pape aussi, dit Martin en riant.

– Pierre, il faut que nous discutions, dans ton bureau, c’est important.

– OK, Alban, allons-y.

 

                            Béatrice Montagnac     



05/12/2019
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