Vingt ans plus tard suite 88
Vingt ans plus tard suite 88
– Je ne panique pas, mais je te conseille de ne pas prendre ta voiture et de la faire examiner, mieux vaut deux précautions qu’une, puis à Martin enlevez lui sa combinaison, et donnez lui en un autre, jaune et pas de couleur orange, Je crois que dans sa combi il y a un autre appareil.
– Je me doutais bien qu’il est futé, mais là c’est fort,comment à t’il pu faire, bon ce n’est pas là le problème maintenant, ah, pourquoi jaune, oh, je vois ou tu veux en venir, OK, c’est comme si c’est fait, à plus. Répond Alban.
– Simple vigilance, je ne raccroche pas, je suis sur écoute pour vous entendre.
– Très bien Juan.
– Allons voir notre prisonnier Pierre.
Pierre, il secoue la tête en guise de réponse positive.
Ils arrivent prés de la cellule du tueur, Alban dit à Martin.
– Tu doit te changer la couleur de ta combinaison n’est pas réglementaire pour toi, tu sais que tu es un cas unique.
– Trêve de conneries va, tu rêves ou quoi, je la garde.
– Non, non, voilà la cotte qui est conforme, OK cher ami.
– OK, et je ne suis pas ton pote.
Martin enlève sa combinaison et laisse apparaître un corps sculptural, en leur donnant le vertement.
– enlève aussi ton son slip, dit Alban.
Le prévenu exécute l’ordre, et il se retrouve lisse comme un vermisseau.
Alban et Pierre se regardent.
Ils vont donc dire à Juan que Martin n’a rien de suspect, il leur répond.
– OK.
– La salopette nous l’avons fouillé, rien ! Son slip est au labo, il nous semblait être un peu lourd, on attend, mais c’est Martin qui est inquiétant, il est trop, beaucoup trop calme.
– Oui cela est vraiment bizarre, son plant serait-il, encore plus subtil, on est mal.
– Il nous reste donc plus qu’à attendre et merde, dit Alban.
Le tueur lui reste impassible dans sa nouvelle combinaison.
Soudain, un bruit sourd se fait entendre dans le monastère.
– Juan, tu es là ça va ?
– Oui, oui, je vais bien, bon, je vais voir ce qui se passe là-bas, gardons le contact, je laisse la communication, ouverte.
Juan rejoint ses hommes à quelques mètres du bruit, il aperçoit alors Rosette sortir d’une pièce avec un drôle d’engin dans sa gueule, elle le met à ses pied, et un homme sort à son tour, c’est un spécialiste en explosifs.
– Voila, commissaire la bombe je l'ai désamorcée, votre chienne l’a reniflé, vous avez là un animal d’exception.
– Merci Denis, oui, je sais et de jour en jours elle me surprend, vous savez, elle est moi, on est la patte dans la main.
– Quoi qu’il en soit nous sommes tirés d’affaire commissaire.
– J’espère, Mais j’en doute ! Ce Martin est vraiment dangereux, peut-être nous a t’il réservé autre chose, faut être prudent, car de toutes évidences, la nouvelle ne va pas lui plaire.
Juan regarde Rosette qui semble lui sourire, il lui sourit à son tour et il soupire.
– Merci, ma belle, tu sais tu aurais pu te faire sauter.
Elle jappe et lui saute dessus, ils roulent comme des fous sous les yeux des policiers qui se torde de rire.
– Aller ma belle, nous allons annoncer cela de suite à Alban, puis nous irons au commissariat voir ce cher Martin et lui annoncer que sa bombe est inactif, vous sergent faites un rapport sur papier, nous l’enregistrerons sur mon ordinateur.
– Bien commissaire.
La troupe arrive donc quarante minutes plus tard au poste, martin n’est plus dans sa cellule.
– Alban où est passé le prisonnier.
– le juge est passé le chercher pour une confrontation avec Adrien, et il a tout entendu, curieusement ça lui a fait ni chaud ni froid.
– OK, c’est pas bon ça, nous, nous allons taper notre rapport, puis nous avons encore du travail sur la table.
Au tribunal, la confrontation est très animée, il y a de l’agitation dans le bureau du juge.
Béatrice Montagnac
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