Béatrice passionnément poésies

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Vingt ans plus tard suite 94

                        Vingt ans plus tard suite 94

 

La machette et Martin sont en Grande conversation téléphonique.

Pendant ce temps Alban et sa femme ont fini leurs recherches, ils savent où réside Gabriel, dans un cartier malfamé de la capital, ce ne fut pas facile, plusieurs heures, ont été nécessaire pour retrouver sa trace et il ont aussi une photo, mais elle est floue, donc inexploitable, mais juste le regard leur suffit, il est froid d’un vert profond les yeux sont un peu enfoncés et les sourcils très épais.

– Mon chéri, apparemment ce n’est pas le genre de mec qui séduirait une femme.

– Non, puis un homme non plus, bon même ci cette image n’est pas nette ce regard-là ne cours pas les rues, maintenant que nous avons sa planque, nous pouvons partir d’ici deux trois jours, le temps de nous organiser, tu vois ce que je veux dire.

– Oui, trouver un endroit discret sur Paris et préparer notre plan, toi tu as déjà une fausse identité et des papiers que tu a utilisé au Canada, et moi je reprends mon deuxième prénom, bon, ce n’est pas compliqué, puis enfin, il nous faudra trouver une perruque, j’ai pas trop envie de m’abîmer les cheveux avec les colorations.

– OK, les déguisements, nous en avons l’habitude, appelle moi Julien là-bas OK, je pense que tu devrais carrément te trouver une autre identité, vois cela avec Pierre, c’est plus prudent, alors tu en penses quoi.

– Oui tu as raison, je vais lui en dire deux mots, hum que dirais-tu ci je reprenais le faux nom de Justine ?

– Non, non, trop risquer, pour toi, comme pour elle.

– Bien, Cassandra, Cassandra, comment dit moi ?

– Trouve plutôt un nom français, ma puce.

– Claire, c’est jolie Claire.

– Oui.

– Claire-Marine Dubois.

– Et, bien, voilà c’est parfait en plus, Claire-Marine ce n’est pas courant, et pour la perruque, quelle couleur, long où cour les cheveux ?

– Gris et mi-long pour me vieillir un peu avec un maquillage discret et des vertement passe-partout.

– Ah, alors toi, c’est tout coloré, où vraiment inaperçu, quoi que c’est une bonne idée et pour moi cheveux blanc, chemise pépère et jean, vouai, un petit couple dans la soixantaine inoffensif, bien vu.

 

Martin et Gabriel ont bien discuté au téléphone et ils ont mis au poing leurs méfaits, ils visent L’Élysée et à Paris, différents endroits stratégiques sont aussi sur la sellette.

Les deux autres terroristes arriveront dans deux jours au Mexique, tout est près pour faire sauter le tribunal, pendant le procès d’Alexandro…

 

Marina et Claudine se baladent dans le grand parc de la ville, elles profitent de cette belle journée ensoleillée malgré le vent froid qui fouette leur visage.

– Marina, tu vois que ces quelques jours de plus, ne se passent pas si mal que cela, et il y a les bons cotés de la ville, elle n’en manque pas et il y a des endroits plutôt calme.

– Oui, tu as raison, finalement je suis plutôt contente, le musé que nous avons visité m’a beaucoup appris sur Cuidad Juarez, cette ville a aussi son charme, de bons restaurants, deux musés, des parcs donc celui-ci qui le plus visité et occupé par les enfants, mais n’oublions pas quand même sa dangerosité.

– Oui, mais c’est à nous de ne pas parler aux inconnus ou d’aller dans les cartiers réputés êtres dangereux.

– Oui, Claudine en tous les cas j’ai moins pensé au procès, maintenant il reste deux ou trois jours avant, c’est cela ?

– Non, cinq jours exactement, ce vendredi quinze à seize heures je crois.

– Bon, je regarderais sur mon agenda, j’ai noté.

– Aller ma belle on profite de notre journée, ça te dit un ciné, cet après-midi Marina, il y a un superbe western, je sais que tu adores.

– OK, hé regarde le bel oiseau là-bas, j’espère qu’il n’a pas trop froid.

– Non, avec le réchauffement climatique certains oiseaux reste ici au nord toute l’année maintenant, il est beau, bleu-vert et orangé, magnifique avec sa grande queue bleu ciel.

– Oui et il chante, agréablement bien, bon il est presque onze heures, on fait demi-tour pour rentrer faire quelques courses et préparer à manger.

– Oui, répond Claudine.

Elles refont le chemin à l’envers en regardant la flore et les oiseaux.

 

                         Béatrice Montagnac 

 

                



03/05/2020
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