Béatrice passionnément poésies

            Vingt ans plus tard suite 95

Elles arrivent enfin en ville, elles vont au ciné, voir un western comme prévu, puis deux heures plus tard, elle vont au lotissement, rejoindre leur maison, il est dix-huit heures trente minutes.

Elles s’assoient sur le canapé rompues de leur belle après midi.

– Cela fait du bien de poser ses fesses un peu.

– Oui Marina, je suis exténue, mais contente.

– Moi aussi.

Marina va consulter son agenda, effectivement le procès est bien dans cinq jours.

– Tu avais raison, Claudine pour la date du procès.

– Ben, cinq jours, alors profitons en.

– Oui, mais attention aux dépenses tout de même.

T’inquiète pas, OK.

– OK.

Marina reçoit un mail, concernant le procès.

– Claudine, j’ai reçu un mail justement, un rappel pour l’audience.

– Super, il n’y a pas de changement ?

– Non.

Quelques minutes, plus tard, le téléphone sonne, c’est Alban.

– Bonjour, madame Ellanzio.

– Bonjour, Oui, c’est moi, qui êtes-vous ?

– Détective privé, suis sur l’affaire du faux procureur, je vous appelle pour vous prévenir, vous courez un grand danger, un attentat se prépare le jour du procès de votre ex mari, surtout n’y allez pas.

– Mon dieu, c’est quoi cette histoire.

– Je ne peux pas vous dire cela au téléphone, mais suivez mon conseil, je vous en conjure, et surtout ne répondez pas, faites attention-ci un certain Martin ou Félix vous contacterai, c’est un dangereux criminel.

Marina et blême, elle rassoit sur le canapé, et elle regarde sa copine.

– Que se passe-t’il, Marina.

– Je te passe le détective, il te dira tout.

Elle prend donc le portable de son amie.

– halo, je suis Claudine son amie.

Alban se présente et lui explique donc la situation.

– Merci, monsieur de nous avoir prévenu, car je crois que cet individu nous a déjà contacté.

– Surtout ne lui répondez plus, ignorez tous les appels de cet homme, et également ne décrochez pas si le numéro est masqué ou inconnu, en cas d’urgence on vous laissera probablement un message et surtout écoutez vos messages cela pourrais être lui, aussi.

– Très bien nous serons donc prudente, merci encore à vous Alban, au revoir.

– Au revoir, je vous recontacterais, notez bien mon numéro, merci à bientôt.

Elle raccroche et dit.

– Sapristi, quel merdier, bon positivons.

– Positiver, positiver, tu rigoles là ou quoi, je te l’avais dit quand j’ai des emmerdes ce n’est pas des petits.

– Marina, stop, calme toi, tu as entendu, ne répond plus au téléphone compris.

– Oui j’ai compris, merde cet homme sait qui nous sommes et peut-être où nous sommes.

– Possible et peut-être pas, faux espérer, allons dînez au restaurant, qui est à cinq minutes à pied d’ici, je sors pour réserver une table pour vingt heures cela te vas ?

– Oui, ça ira je sais pas si je vais manger.

– Il, faudra bien pourtant, ça te redonnera des forces et le moral, avec ta gourmandise favorite, espérons qu’il y en a ce soir, pour les kilos tant pis.

– OK, tu es un ange.

Claudine traverse la rue et elle se dirige vers le resto, puis elle va à la réception, pour retenir une table et demander ci ils ont des Paris brest.

– Oui, c’est encore au menu.

– Merci, monsieur à ce soir.

Elle ressort, remonte et traverse la rue, un homme l’observe, et il la prend en photo, juste au moment ou elle passe devant deux maisons avant de rentrer, Marina l’attend en feuilletant un magasine de cuisine.

Une heure, plus tard, elles vont dîner, Marina ne mangera que son dessert préféré, Claudine elle a commandé une salade mexicaine bien relevée, un petit rosé et bien sûr son petit pêché mignon, elles en raffolent toutes les deux.

L’homme les a suivis il s’est installé à la terrasse, il prend discrètement des clichés puis il repart, satisfait.

                   Béatrice Montagnac