Béatrice passionnément poésies

           Vingt ans plus tard suite 97

Marina et Claudine se regardent, interloquées puis l’une d’elle répond.

– Bonjour, vous chercher qui, cher monsieur, on peut vous renseigner ?

L’homme sourit et dit,

– Mais c’est vous, et vous êtes là devant moi.

– Quoi, c’est une blague pourquoi nous, nous ne sommes pas mannequins ?

– Pour l’instant c’est vrai, vous avez bien du temps devant vous ?

– Heu, pas vraiment mais nous pouvons nous arranger.

– Très bien, vous connaissez le petit café du coin.

– Non, nous n’avons pas encore mis les pieds dedans, il est à deux pas d’ici dans le lotissement, je l’ai aperçu hier, répond Marina.

– OK ?

– OK, disent les filles.

Plus tard bien installé au fond de la salle du petit café.

– Voilà, je vous ai prise en photo, car vous représentez la femme épanouis et bien bâtie.

Elles sont surprises, elles se regardent et Claudine, lui répond.

– heu, nous sommes honorées, mais nous ne résidons pas ici, habituellement nous vivons en Australie, nous sommes ici pour une affaire personnelle.

– Super, cela n’est pas un problème, nous avons aussi une agence spécialisée dans la mode grande taille à Sidney et à Melbourne, vous êtes photogénique, mes photos ont plu au directeur artistique de Juarez.

– Heu, pour une bonne nouvelle c’est une bonne nouvelle, mais nous n’avons pas d’expérience dans ce domaine, dit Marina.

– Ne vous inquiétez pas, une formation de six mois vous sera proposée, alors, vous pouvais réfléchir et prendrez rendez-vous avec l’agence, voici la carte.

– Merci, je pense que nous allons la contacter, enfin pour moi c’est OK, toi Marina ?

– Je ne sais pas encore, c’est si inattendu, puis nous sommes à la recherche d’un emploi, mais là c’est plutôt inimaginable, dit Marina un peu secouée.

– Bien, je vais lui en dire deux mots, et après votre décision si elle est positive, nous contacterons les deux agences.

– Merci, bien, à bientôt, nous vous remercions de nous avoir remarqué, au revoir monsieur, dit Claudine.

– Salut, les filles, à bientôt j’espère.

– Tchao.

Elles sont toutes excitées, comme deux petites filles devant un cadeau.

Le lendemain, elles appellent l’agence, qui leur donne rendez-vous l’après-midi même, plusieurs questions leurs sont posées et quelques exercices de poses et de mise en mouvement. Après cet entretien, le directeur convoque l’agence Australienne BGM, qui est OK et demande de leur renvoyer leurs candidatures avec les informations du dossier suite à l’entrevue des deux jeunes femmes.

Deux jours passent, dans quelles heures le procès approche, une journée sous tension commence.

Un coup de téléphone va alors changer le cours des choses.

Elles doivent retourner chez elle, elles ont rendez à Sydney dans deux jours , donc dans un jour horaire local « Mexique,» c’est là, la chance de leur vie.

– Bon, nous, nous sommes déplacer pour assister au procès, et voilà, c’est dingue ! Au fait tant mieux, j’appréhendais un peu, dit Marina.

– Oui, puis nous avons un job sans l’avoir cherché, alors le choix et de partir, non ?

– Mais, il faut faire vite, pour réserver nos places pour arriver demain et ainsi se reposer avant le jour J.

– OK, je m’occupe de tout, repose-toi et reprends tes esprits.

– Merci, tu es un ange.

Marina embrasse son amie toute contente.

              Béatrice Montagnac