Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 3

Suite 3

- Bravo mon ange, je suis fier de toi. Oh ! Pour moi, t’inquiètes pas, j’ai beaucoup de choses à résoudre dans cette histoire. Bon, parlons d’autre chose, pensons un peu à nous. Je te dirai cela plus tard, il y a trop de zones d'ombres à mon avis ; elle ne me dit pas tout, je le sens.
- On dîne au resto, ça va te changer les idées.
- Prenons une douche avant.
Ils se dirigent vers la salle de bain, se déshabillent en se regardant avec des yeux gourmands. Sous la douche, ils se savonnent mutuellement, puis, leurs bouches se joignent et s‘ensuit un baiser langoureux. Leurs mains caressent leur peau mouillée. Excités, ils font l’amour sauvagement, et apaisés, ils se préparent pour aller au resto, à deux pas de leur rue.
Ils lisent le menu, et passent leur commande au serveur.
- Leur soupe au pistou est vraiment exquise, dit Dorothéa.
- J’aime pas la soupe ; mais leur bourguignon est excellent.
Ils mangent, discutent et dégustent leur fromage en sirotant un bon bordeaux. Ils vont au comptoir afin de régler l’addition. Les prix sont plutôt raisonnables et la cuisine est bonne.
En sortant, ils décident de marcher un peu avant de rentrer se coucher, et de s’aimer une bonne partie de la nuit.
Le lendemain, Dorothéa est dirigé sur une autre enquête. Quelques jours passent. Alban reçoit des nouvelles du procureur Mexicain, négatif ! Il refuse de débloquer l’enquête. Mais cela ne le décourage pas, il partira quand  même après avoir rendu une petite visite à madame Frimax.     
Il part chez sa cliente. En chemin, il la croise à deux pas de sa maison. Elle sortait faire ses courses.
- Bonjour Monsieur Salamandre, vous venez me rendre visite ?
- Oui, je voudrais que vous m’en disiez un peu plus, entrons pour discuter, je vous prie.
Ils marchent jusqu’à la porte d’entrée. Elle sort ses clés, ouvre la porte, et de sa main, dirige le privé vers le salon où il s’assoit sur un canapé en simili cuir. Elle va déposer ses courses dans la cuisine, les range et revient au salon.
- Bien, vous avez du nouveau ?
- Oui, hélas, le procureur refuse la réouverture de l’enquête. Mais rassurez-vous, je pars quand même au Mexique. Vous ne voulez toujours pas me dire le nom de votre défunt mari ?
- Désolée, vous le saurez en temps et en heure. Vous comprendrez alors que cette affaire prendra une autre dimension.
- Pourquoi ce mystère autour de son nom ? que me cachez-vous ?
- Vous le saurez bien assez tôt.
- Je vois que vous êtes obstinée. Bien, de toute façon, vous venez avec moi et ce n’est pas négociable.
- Mais, et mon boulot ?
- Madame, vous m’avez engagé pour enquêter sur le meurtre de votre fils et la disparition de votre mari, donc, je vais avoir besoin de vous, de vos réponses à mes questions pour m’éclairer. Arrangez-vous avec votre employeur.
- Bien, je ferai le nécessaire demain et je vous donnerai ma réponse ce soir. Quand voulez-vous partir ?
- Rapidement, faites vite afin que je puisse réserver les billets d’avion le plus tôt possible.
-OK.
- Et, il faudra me donner des réponses à toutes mes questions.
Son téléphone sonne, il décroche. C’est le procureur qui lui annonce finalement qu’il est d’accord pour débloquer l’enquête, Alban raccroche et dit à Justine.
– Bonne nouvelle, le procureur a changé d’avis ! Bon, à demain soir pour l’organisation du voyage. Encore une chose : je travaille avec des gens honnêtes. Elle ne lui répond pas. Il se dirige vers la porte et sort en faisant un signe de la main.                   
                                         
Dehors, la chaleur est écrasante, sous un ciel gris menaçant. Soudain, le tonnerre gronde suivi d’un éclair éblouissant la ville.
Alban ignorant la pluie battante, marche dans la rue desserte près du port du Havre. Tant de questions l'agacent.
« Je dois revoir le dossier en profondeur, il me semble que là aussi tout n’est pas clair, pourquoi ? »
Il se décide à rentrer chez lui et de travailler sur cette affaire, le document est stocké dans un fichier secret sur son ordinateur. Il arrive chez lui trempé, comme une soupe.
Dorothéa le libère de son imper dégoulinant. Elle le regarde d’un œil suspicieux, il se fait tard.
– Tu rentres maintenant et trempé jusqu’aux-os, vas mettre des vêtements secs.
– Désolé, j’avais besoin de réfléchir. Tu sais, cette enquête m’intrigue ; je vais étudier le dossier cette nuit. Fait comme si je n’étais pas là.
- Bien, très bien, je vais encore dîner seule ! Bon, je comprends.
Il l’embrasse, puis il se dirige vers la salle de bains, il se change et met ses vêtements à sécher. La nuit va être longue. Une heure plus tard, Dorothéa, après avoir mangé en solitaire va se coucher. Demain, une rude journée l’attend. Alban lui il est devant son ordinateur. Il affiche un air sérieux.
« Ce dossier est bourré de fautes d’orthographe et l’histoire n’est franchement pas claire. Mais qui a rédigé cette merde et où est l’original ? impossible de le trouver, décidément, qu’est-ce que cela cache ? toujours pas de nom de famille de l’enfant et du père. Oh que ça sent mauvais tout ça, et l’état-civil marital de Madame est  inexistant: fichier introuvable».
Dans ses pensées, il n’a pas entendu sa femme descendre l’escalier et entrer dans son bureau.
- Mon chéri, tout cela me semble bien compliqué, on dirait, tu devrais monter dormir et demain à tête reposée, tu seras peut-être plus apte à réfléchir.
– Merde, il est quatre heures trente du mat.
Ils montent à leur chambre, Alban tombe raide de sommeil, Dorothéa ne se rendort pas toute suite, elle le regarde dormir.
« Cela promet avec cette affaire, on va être séparé longtemps, et c’est une chose inhabituelle. » Elle ne trouve pas le sommeil, elle va à la cuisine se faire une tisane, commence une nuit blanche. Alban lui est agité, il dort mal. Le lendemain, ils avaient tous les deux une tête à faire peur.
- Hé bien, mon ange, tu as la tête dans le cul, dit Alban
- Oh! Tu t’es regardé toi !
- Non, mais j’ai mal dormi et fait un drôle de rêve.
- Ah oui ! Tiens, dit-moi.
- Comme te dire, j’étais au Mexique, des hommes me pourchassaient et l’un d’eux m’a crié ; ne te mêle pas de nos affaires. Puis ils s’envolèrent comme des oiseaux en croassant, et moi, je tombai dans un puits.
-  Heu, oui c’est curieux cela.
- Je crois que cette affaire me turlupine, hum… Bon, fais moi un café serré, merci.
– Il est fait mon chéri, moi aussi, j’en avais besoin.
– Merci.
Ils déjeunent en silence, ainsi, ils entendent voler une mouche. Dorothéa se prépare pour aller au boulot sur une nouvelle affaire. Alban retourne sur son ordinateur pour continuer ses recherches. Il tombe alors sur un dossier écrit par un policier, du très bon travail, mais inachevé.



13/01/2017
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