Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 29

À Milan.


Alban et Justine sont de retour à leur appartement, ils vont travailler sur l’ordinateur pour profiler leur plan avec le général de la CIA.

Au Mexique.

Juan se rend au commissariat avec Rosette, elle serra désormais son second canin.
Il va donc la présenter à ses hommes, qui vont être agréablement surpris, de ce fait l'adopter.
La chienne leur manifeste son contentement, en remuant sa queue et jappant joyeusement, elle a trouvé une seconde famille.
– Bon, mes chers agents, nous travaillerons sur nos enquêtes avec Rosette et une en particulier, donc nous devrions être distraits.
Le commandant dit au commissaire.
– Avec plaisir cher Juan, je comprends bien, à quelle affaire, vous faites allusion, discrétion ! Vous voulez dire concernant le procureur.
– Oui, affirmatif Monsieur le commandant, je soupçonne cet homme, de ne pas être étranger à cette disparition et l'affaire en cours que notre regretté Alban, vous savez, ce détective priver et la veuve de Joël, je ne sais qui ! Ils travaillaient tous les deux sur ces meurtres, ils ont été abattus, la dame était la mère de l’enfant assassiné.
Juan, préfère garder le secret sur ce faux assassina, même à son supérieur, pour le moment cela doit paraître crédible, puis il sait que Joël est probablement le demi-frère d'Alban.
Il poursuit, donc.
– Cet après-midi, vers quinze heures je reçois Monsieur Adrien Santhanio, Rosette se cachera dans le bureau de Miguel notre commandant, il a les instructions à suivre, la chienne communiquera avec lui, elle et moi nous avons travaillé, elle sait ce qu'elle a à faire, bien maintenant, je vous laisse, pour ce matin, la belle reste avec moi.
– Très bien commissaire.
Réponds un des agents, le commandant reste dans la pièce avec Juan, ils vont discuter et mimer les différentes options du déroulement de cet après-midi, positive ou non.
L'exercice terminé Juan dit, au commandant.
– Merci à vous pour votre participation Miguel.
– Mais c'est normal, et Rosette est intelligente, affectueuse, elle est attentive, curieuse, et bizarrement ne réclame pas de récompense, hum.
– Oui, cela m'a plutôt surpris, c'est une chienne un peu spéciale.
– Oui, sûrement, bon à cet aprèm, Rosette vient dans mon bureau, ma belle.
Rosette le regarde, elle semble, lui sourire.
Et elle va s’asseoir près de Juan, et lui gratte la jambe, l'air de dire au boulot assez parlé.
– Oui, oui, Rosette, je me mets au travail. Va avec Miguel.
Elle suit donc le commandant qui sort de la pièce pour aller dans son bureau.
Les heures passent, il est midi, ils vont déjeuner au resto de l'entreprise, Rosette les accompagne, elle aura de la viande cuisinée pour elle.
– Veinarde va, tu vois, ils ont pensé à toi, tout le monde t'adore, même ici à la cantine.
Elle aboie toute heureuse, d'être ainsi adoptée.
À quinze heures, le procureur arrive au commissariat.
Il demande à voir le commissaire, la secrétaire l'accompagne au bureau de Juan, elle frappe et dit.
– Monsieur, le procureur est là commissaire.
– Faites le donc entrer merci Juliette, vous pouvait disposer.
Adrien entre.
– Bonjour, Juan, quel plaisir de vous revoir, vous allez bien ?
Juan sourit, il lui répond.
– Merci, je vais bien et vous ? Vous voulez bien vous asseoir.
Adrien prend la chaise que lui présente Juan et pose ses fesses dessus.
– Je pense que vous savez pourquoi vous êtes ici, nous devons discuter de la disparition de Cathia et éventuellement de l’enquête de notre pauvre Alban.
– Oui, cela est bien triste n'est pas, bon, vous en êtes ou vous, pour la gérante de l'office du tourisme.
– Nous pensons, qu'elle a été enlever, plusieurs indices nous le confirme.
– Bien, et quels sont ces indices ?
– Des empreintes de pas, son sac était toujours dans la maison et un bout de papier avec un signe ou un nom, quelque chose comme ça.
– Pourriez-vous être plus précis commissaire ?
– Bien sûr, nous avons trouvé des empreintes de chaussures, pointures quarante-deux à peine visible à l’œil nu, mais avec la technique, vous le savez bien tout ça, et surtout ce bout de papier, avec cette inscription bizarre, vous n'auriez pas entendu parler d'une secte ?
– Commissaire, voyez-vous, il y a vingt ans de cela et je n'étais pas sur cette affaire puis dans le dossier de l’ancien procureur, je n'ai absolument pas trouvé de traces énonçant ce genre d'organisation.
– Vous devriez bien réétudier cette enquête, non ? oh, mais moi, je pense franchement que les deux affaires sont liées et certainement que d'autres enlèvements ont eu lieu au cours de toutes ces années.
– Alors là, tout se compliquerait.
– Je ne vous le fais pas dire, vous savez, en rassemblant le puzzle, souvenez-vous bien des échos d'un trafic d'organes, on en parlait dans le monde entier sur toutes les radios, le réseau aurait été mis à jour et plouf tout s'est volatilisés par enchantements, rien n'a pu être prouvé, c'est louche non ?
– Écoutez, je vais reprendre cela de plus près, maintenant, je dois partir, j'ai un rendez-vous important, je vous l'avais dit, que je n'avais pas beaucoup de temps, alors à bientôt, commissaire.
Juan se lève, raccompagne le procureur à la porte et lui serre la main.
– À bientôt, car nous n'en avons pas fini, n’est-ce pas ?
Adrien sort du commissariat, contrarié avec un mauvais pressentiment.
Juan lui sourit.
La chienne sort alors du bureau du commandant, sans aucune réaction, elle est coole, réponse négative.
– Merde ! À mon avis, il a envoyé des hommes de main, faire le sale boulot, bon rien n'est perdu Rosette, on a du pain sur la planche ma belle.
Elle aboie et s'assoit à ses pieds.



08/05/2018
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