Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 64

Juan est maintenant au courant de la situation, il va prévenir les autorités mexicaines, qui, alors demanderont qu’un contrôle soit effectué à l’aéroport sur le vol en provenance de Paris.

 

En Normandie.

Fréderic à lui aussi contacter la police qui a contacté les services de contrôle de tous les aéroports de la Normandie.
Justine ce réveil, elle va dans la cuisine, elle trouve Fred bien songeur.
- Tu en fais une tête !
- Non, t’inquiètes pas, juste un petit souci sans importance.
- Oui, c’est ça, tu sais maintenant, je peux tout entendre, tu dois partir ?
- Non, non, pas du tout, je te dirais cela quand nous serons sûrs, qu’il n’a pas eu l’idée de venir ici.
- Qui ?
- Martin.
Elle reste sans voix, un petit moment.
Et elle dit,
- OK, super.

En France.

Les choses rentrent doucement dans l’ordre, mais tous se posent une question.
Où se trouve Martin ?

Martin est bien dans un avion, tout sourire, il est en direction d’une autre destination que personne n’a encore évoquée.

Alban et Dorothéa, sont rentrés avec Didier dans l’appartement qu’ils ont loué, ils attendent des nouvelles de la compagnie des aéroports normand et demain celles du Mexique.
Dorothéa vient d’avoir un déclic.
- Hé, vous deux, maintenant que des terroristes sont arrêtés et les blessés transférés dans les hôpitaux de la ville, et qu’ils ont évalués les dégâts, la police française recherche ceux qui nous ont filés entre les doigts, et bien, je viens de penser à quelque chose, et si Martin était parti ailleurs.
- Où, à quelle destination pensez-vous, répond Didier.
- Australie où les États-Unis, nous avons oublié Marina l’ex femme d’Adrien (Alexandro), elle était l’employée d’une de leur complice et la petite amie, du compère de sa patronne.
- Bravo, dans l’action, je l’avais oublié, merci ma puce.
Alban ouvre son ordinateur portable et il le connecte avec son téléphone, puis fait alors des recherches sur les vols vers l’Australie et les États-Unis.

Quelques minutes plus tard.
- Rien, et s'il avait pris un avion privé, nous devrions prévenir les filles, mais où sont elles en ce moment ?
- Bonne question, puis ce Martin est plutôt futé, dit Didier.
- Oui, et vous ne savait pas tout sur le gaillard.
- Je m’en doute bien, Alban, bon les filles résident en Australie, s’est bien cela ?
- Oui, mais elle voyagent beaucoup, elles sont devenues des mannequins vedette, dit Dorothée.
- Donc, si, il a choisi cette option, c’est qu’il observe leur fait et gestes, où alors il va ramer.
- Non, Didier, il ne ramera pas, il n’a rien laissé au hasard, il avait tout prévu, comme toujours.
- Donc nous devrions, retrouver la trace des filles en temps réel.
- Oui, dit Alban.

En Allemagne à Munich, deux jours plus tôt.

Marina et Claudine défilent pour l’agence Wolf Models.
Un homme les observe, beau, élancé, le regard sauvage sexy, avec un sourire charmeur.
Il allume une cigarette, ses mains sont grandes une petite tache à la main droite.

Les filles ont fini leur prestation, elles attendent la réponse, pour savoir si elles vont être prises pour une tournée mondiale de la mode grande taille de l’hiver prochain, pour le magazine ELLE.

Claudine l’aperçoit, elle lui sourit, lui aussi.
- Il te plaît.
- Pas mal, oui, répond Claudine.
- Fait attention, je ne le sens pas, j’ai une impression bizarre, lui dit Marina.
- Jalouse ?
- Non, voyons, regarde le bien, tu ne remarques rien ?
- Non.
- Son sourire est beau certes, mais je ne sais pas comment t’expliquer, il me donne une drôle de sensation, comme s'il savourait une victoire ou bien une vengeance à venir.
- Oh, Oh, tu regardes trop de films policiers Marina.
- Non et non, mon intuition ne m’a jamais fait défaut, enfin rarement.

L’homme approche, il a une démarche féline, provocatrice.
- Bonjour, bravo, je parie que vous allez gagner, je vous trouve très belles.
Claudine rougie, Marina reste de marbre.
- Que voulez-vous ? Dis cette dernière.
- Faire votre connaissance, mesdemoiselles, ou madame.
- Madame ! Alors, vous êtes toujours intéressé ?
- Mais qui vous dit que je cherche une femme.
- Oh, oh, vous nous prenez pour des nunuches ou quoi.

   

Il regarde, les deux femmes avec son sourire charmeur et pourtant l’une d’elles reste de glace.

- Vous ne répondez pas, ce n’est pas avec votre sourire que vous allez nous avoir dans vos filets, et puis, sans vous présenter, vous arrivez comme une fleur, vous êtes impoli, Cher Monsieur, lui dit Marina, alors que Claudine le mange des yeux avec une certaine appréhension.
- Hum, je suis confus de vous avoir déplu, je me présente, mon nom est Personne, car je suis un vagabond, en quête d’aventures, je cherche juste à faire connaissance, l’amour n’est plus ma préoccupation, j’ai donné, Chères Mesdames, dit-il en regardant, Claudine avec insistance.
- Très, bien, en ce cas, c’est parfait car moi aussi, j’ai donné, lui répond Marina, quant à Claudine elle reste silencieuse, elle se rend compte, que cet homme a quelque chose, qui la dérange.
- Cher Monsieur, comme vous le voyez, nous allons reprendre notre travail, nous sommes mannequins, dit Claudine, pressée de s’éloigner de cet homme.
- Je suis désolé, pour le dérangement, mais nous serons amenés à nous revoir.
- Ô, certainement pas, puis pour quelqu’un qui ne coure pas les femmes.
- Je suis gay, mais je suis intéressé par votre métier, voilà, cela vous convient-il comme explication.

 



26/03/2019
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