Béatrice passionnément poésies

La nuit va tombée, elle s’annonce chaude, érotisme garanti.

Quand l’aube pointe son nez, ils dorment encore.
Le silence, emplit la maison endormie.
Le téléphone de Fred, sonne inlassablement, puis au bout de dix bonnes minutes plus rien.
Les tourtereaux se réveillent à onze heures dans les draps froissés, ils rirent de bon cœur.
- Onze heures, heureusement que rien ne presse aujourd’hui, enfin presque, nous devrions aussi nous organiser pour notre voyage en Allemagne ?
- Ben oui, je vais préparer un brunch copieux, ce sera le petit-déjeuner et le déjeuner, vu l’heure qu’il est.
- Pendant ce temps-là, je vais me doucher.
Justine va donc préparer ce repas à l’anglaise, bacon, œuf, fromage, fruit, pain, beurre, confiture ou miel.
- C’est prêt, dit Justine.
- Je suis là.
- À, oui, tu ne t’habilles pas ?
- Non, cela, te dérange ?
Elle rit.
- Non, installe-toi.
Sur la table, le festin est bien présenté.
- Hum, ça m’a l’air bien appétissant.
Il lève la tête. Elle aussi est dans le plus simple appareil.
- Ben oui, tu vois, moi aussi, c’est cool, puis après le repas, moi aussi, je prends une douche.
Ils se regelèrent comme des enfants heureux de manger de bonnes choses.
Elle va dans la salle de bain.
Le portable de Fred résonne, il décroche.
- Ben, dit moi, tu dormais encore ou quoi, dit Alban en riant.
- Heu, oui en bonne compagnie, si mon ami, et tu sais quoi on va travailler ensemble.
- Quelle bonne nouvelle, si je m’attendais à ça, quoique.
- Tu t’en doutais, je sais, alors que me vaut ce coup de fil, c’est pour l’affaire de Martin et des filles, que tu appelles ?
- Oui, vous partez donc, quant ?
- Justement, on allait s’en occuper, je pense rapidement, demain.
- Coucou, j’ai un vol pour ce soir, vingt et une heure dix, un coup de chance, deux personnes ont annulé leur voyage, et j’ai les billets, sur ma boite mail, il me reste plus qu’à les imprimer, dit Justine.
- Tu as entendu, elle s’en est occupée et ben, je crois qu’elle a beaucoup appris avec toi.
- Bien, oui, j’ai entendu, ça, tu peux le dire, je crois qu’elle n’aura pas fini de te surprendre, très bien vous serez donc arrivées, vers vingt-deux heures trente, parfait, je vous contacterai demain matin et sois debout, dit Alban en pouffant de rire.
- Alors salut, nous mettrons cela en place sur place.
Fred raccroche et il sourit.
J’ai aussi trouvé un gîte pour une semaine, après on verra, dit Justine.
- Ah, bien.
- Un petit coin tranquille distrait en dehors de la ville.
- Super, bravo, les filles sont à Munich et lui ? Je vais faire une petite recherche, et occupe-toi de l’impression des billets pendant que je prépare, les bagages.
- Bien, chef.
On sonne à la porte.
- Qui cela peu bien être ? Dit Fred
- Va ouvrir, c’est une amie, elle est coiffeuse, je l’ai appelé en urgence, pour me couper les cheveux et me faire une teinture en blonde platine.
- Quoi !
- Oui, oui, j’ai pensé à tout.
- Je vois ça, bravo, je vais ouvrir et lui proposer un café.
- Super, merci mon chéri.

En Allemagne, quatre jours plus tard.

Martin rentre dans la petite maison de compagne qu’il a louée, il va cogiter son plan, maintenant qu’il a approché les filles et commencer à mettre son grain de sel.
– Hum, je vais tenter ma chance avec Claudine, oui, c’est celle qui me mangeait des yeux où draguer l’autre pour la rendre jalouse, ou tenter autre chose, m’infiltre dans leur milieu professionnel, et observer les hommes qui les entourent, bon, je vais me doucher, demain au boulot, dit il à haute voix.

Les filles, aussi préparent leur piège, Marina a persuadé Claudine que l’homme est certainement Martin.
- Bonjour Claudine, bien dormi ?
- Oui, super, il est quelle heure ?
- Onze heures, chut, tu en avais besoin et moi, je suis debout que depuis vingt minutes.
- OK, Marina, après tout, on est de repos.
- Et cela tombe, bien, on a du pain sur la planche, un plan à mettre en place, tu sais, nous en avons parlé hier.
- Oui, on déjeune et nous en discuterons.
- Installe-toi, c’est prêt, tu as le choix, c’est un petit-déjeuner complet, il y a des fruits, du yaourts, du fromage, du jambon où du bacon, des biscottes ou du pain complet, des œufs.
- Merci, Marina, tu as bien dormi ?
- hum, hum.
Elles prennent le temps de déguster et d’apprécier la bonne nourriture.
- Claudine, ton rôle sera donc de lui faire croire, qu’il te plaît, cela ne sera pas un problème puisque qu’il a senti ton trouble. Il doit continuer à le croire, et moi, je vais foutre la zizanie, dans soi-disant votre « amour ».
- Très bien, donc ton rôle à toi serait de me rendre jalouse, mais comment vas-tu t’y prendre puisque tu l’as envoyé balader ?
- C’est vrai, mais parfois cela séduit les hommes de leur résister.
- Oui, avec lui, c’est certainement dangereux.
- Hé, cela me plaît bien, Claudine nous en avons appris sur lui, alors à nous de jouer avec ses poings faibles, ce genre d’homme n’aime pas être dominé, tu joueras la gentille et hop il sera attiré, par ce qui lui résiste.
- Ouais, super, Marina, je suis partante.

Martin lui aussi met en place son piège, son choix se porte sur la jalousie.
Et sa technique, lui sera t’elle fatale. Suspense !

En Normandie.

Justine est transformée avec sa nouvelle coiffure sexy, et une nouvelle façon de s’habiller plus sensuelle, plus féminin.
Adieu jean large, pull difforme et tennis.
Dans sa valise un petit escarpin, une chaussure à talon, trois robes printanières au décolleté plongeant, juste ce qu’il faut et des hauts pimpants, deux jupes, deux jeans ajustés, chemisiers puis deux pantalons habillés. Le tout mettant en valeur sa silhouette fine, puis le nécessaire de toilette et maquillage.
Un changement radical, on est loin du garçon manqué, qui ne manquait pas de charme, dans un style soigné non négligé.
Fred lui aussi, c’est fait un nouvelle coupe de cheveux, pour le reste rien de changé, puisque Martin ne l’a jamais vu sous sa véritable apparence.