Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 28

   

Martin est arrivé, il descend de l'avion et va à l’hôtel, « & Conférence Centre » près de l'aéroport pour aujourd'hui, demain, il verra.
Dans la chambre, il dépose sa valise sur le lit et sourit, en pensant.
« Altarre se trouve, normalement dans un hôtel tout proche, je le descendrais. »
Il se repose durant deux bonnes heures, avant de se décider à aller voir l’ex tueur du procureur.
Il arrive à l'hôtel où doit se trouver Altarre.
Il entre va voir le réceptionniste et demande.
- Bonjour, je viens rendre visite à Altarre, je crois qu'il est chez vous, non ?
- Oui, Monsieur effectivement, votre nom, s'il vous plaît.
- Dites-lui, que c'est un ami d'enfance, il comprendra.
- Très bien, je le préviens, une minute, vous voulez bien ?
- Oui, merci.
L'homme revient et lui dit.
- Monsieur, vous montez au deuxième étage et chambre soixante-six.
- Merci.
Martin monte à l'étage et frappe à la chambre d'Altarre.
- Oui, entrer.
La porte est ouverte, il entre et voir Altarre, un comédien ressemblant à la perfection, à Frédéric, il travaille avec la CIA comme couverture.
- Ah, enfin et je ne vais pas prendre des gants, je suppose que vous n'avez pas tué, ce chez détective.
- Détrompez-vous, venez, je vais vous montrer quelque chose qui va vous rassurer, regardez ça, mon cher, peu n’importe qui vous êtres et quel est votre rôle avec le procureur, je ne lui ai jamais posé la question seul mon travail compte, mais ce qui me chagrine, c'est que vous doutez de mon travail, alors voilà.
Martin examine avec intention les photos d'Alban et de Justine morts.
Les montages sont faits à la perfection avec des photos originales de leur véritable visage, la CIA recrute des agents qui ont différentes qualifications entre autres photographes experts en montage d'images pour film, court métrage, etc. ...
- Vous m'en voyez, vraiment navré d'avoir douté de vous, mais ?
- Mais quoi ?
- Pourquoi êtes-vous parti, et que vous avez démissionnez ?
- Oh, c'est simple, j'ai échoué avec le commissaire Juan et cela ne m'arrive pas en général, donc j'avais besoin de recul.
- Ah, bon, je vous crois, mais tachez de ne pas m'avoir doublé, sachez que je deviens méchant quand je doute.
- Je comprends, je suis moi-même, perfectionniste.
- Bon, je vous laisse, mais je reste encore un peu dans le coin, alors réfléchissez.
- Oh, je n'ai pas de bile à me faire.
- Vous devriez.
Martin quitte la pièce, en sortant de l’hôtel, il marche un peu en pensant.
« Et si, je me trompais ? Les photos étaient bien réelles et puis cette fille à l’aéroport, elle semblait effarouchée ?
Une bonne heure, plus tard, il rentre à son hôtel, se douche, et il va à la salle du restaurant pour prendre son dîner, qu’il commande et mange un peu contrarié, puis il remonte dans sa chambre, regarde la télé, et va se coucher avec cette appréhension, que quelque chose cloche.

Au Mexique, le six octobre 2018

Adrien se lève la tête embrumée, son sommeil fut agité, il va dans la cuisine, en marchant, comme un automate branlant, il s’assoit et souffle un bon coup puis s’étire, puis il va mettre la cafetière en route, se faire griller du pain brioché, puis éplucher une orange.
Le petit-déjeuner fin près, il mange le fruit, puis verse le café dans un bol, et tartine de confiture de fraises ses tranches de pain, les trempes dans son café et les savoures.
Une demi-heure plus tard, il appelle Maria.
Elle lui répond.
- Bonjour Adrien, je suis vraiment confuse pour l’autre jour, de vous avoir laissé en plan, vraiment vous étiez trop pressé, vous me plaisez, mais je prends mon temps, voyez-vous et puis il faudra que je vous dise quelque chose, qui va vous troubler, bon vous m’appelez pour un autre rendez-vous, je pense ?
- Oui, oui, cela vous dit de manger au restaurant de la place du marché, pour me faire pardonner.
- Très bien Cher Adrien, on peut se tutoyer et soyez correcte ce coup-là, dit-elle, d'une voix ferme.
Il se sent bête et bafouille.
- Heu, je, je, je suis désolé, bon vers treize heures cela vous ; Te va.
Elle sourit et lui répond.
- Bien sûr, j'y serais pour treize heures.
Elle raccroche, se met à rire de bon cœur, en pensant à la tête qu'il fera, quand elle lui dira qu'elle aime aussi une femme, pour le refroidir un peu.
Adrien regarde son téléphone comme un insecte nuisible, heureux et contrarié à la fois.
Il dit à voix haute.
- Qu’a-t-elle à me dire, une bonne ou une mauvaise nouvelle ?
Il reste là planter sans savoir quoi faire de ses dix doigts. Finalement, il se décide à réagir et éteint son portable, puis il va dans la salle de bain, se préparer en chantant.

Maria au même moment, se maquille, met un robe sexy rouge brodée au décolleté de dentelle de noir, petit escarpin à talon haut juste ce qu'il faut.

Adrien, sa toilette terminée, se parfume avec un parfum aux senteurs sauvages et va regarder dans son armoire, il est indécis.
« Que vais-je bien me mettre ? »
Finalement, il prend le costume de son mariage avec Marina.
« Quelle chance je n'ai pas pris un gramme.»

Trois heures, plus tard, ils se retrouvent au resto, « La chandelle, » à la table qu'il a réservée.
- Tu es superbe et sexy.
- Merci, pas mal non plus.
Adrien, gauchement, lui présente sa chaise pour qu'elle s’assoie.
- Merci.
- De rien, je t'en prie.
Le procureur, fait signe au garçon de salle, qui vient à leur rencontre et il demande à Maria.
- Veux-tu un apéritif ?
- Oui, merci, je prendrais bien un martini blanc, et toi ?
- Un porto.
- Très bien, voici la carte, Monsieur, Madame, bon appétit.
Le garçon va passer leur commande.
- Adrien, je vais être direct avec toi, ton comportement de la dernière fois était fort déplacé.
- Je suis vraiment désolé.
- Je ne suis pas une fille facile, comme tu l'as remarqué.
- Non pas du tout, j'ai seulement perdu pied.
- Oh, que tu mens mal, Adrien.
Le serveur revient avec leur apéro.
- Monsieur, Madame voici vos boissons, porto, pour vous votre martini, Chère Madame.
- Merci, c'est bien cela, posez donc, nous n'avons pas encore choisi, dit Adrien.
Maria le regarde, il ne semble pas très à l’aise.
Un court silence s’installe entre eux.
Ils boivent doucement leur apéro, en consultant la carte du menu.
- Maria, je prendrais bien ce lapin chasseur au poivre vert.
- Bon choix, moi, je prendrais bien, le canard à l'orange.
- Brrr, j'ai horreur des oranges.
- Ah, dommage, et si tu n'avais pas le choix.
- Oh, et pourquoi, me dis-tu ça ?
- Juste une remarque, je crois que l'autre jour, tu as bien pris une orange givrée.
- Ah, oui, mais ce n'est pas pareil.
Silence.
Le garçon de salle revient, il prend leur commande.

– Je dois te dire, mon Cher Adrien, il va falloir que tu patientes, nous devrions mieux nous connaître, et puis autre chose.
– Quoi donc, ne t’inquiètes pas, je serais patient, enfin, je pense.
– Tu ferras bien, ah voici notre plat de résistance mon cher.
Déconcerté Adrien n'ose plus parler.
Ils mangent sans un mot. Puis enfin, il lui demande.
– Alors que veux-tu me dire ?
– Ah, j'aime aussi une femme.
Il en reste bouche bée.
Puis il se met à rire un peu trop fort, que dans la salle des clients se retournent en osant les épaules.
Il lui dit bêtement, en la vouvoyant.
– Oh, donc vous être lesbienne, vous me faites marcher, bon un ménage à trois, après tout.
– Mais non Adrien, je suis sérieuse, tu devrais accepter de me partager, mais pas de bagatelle à trois, ou nous en resterons là.
– Ah !
– Mais, nous garderont le contact pour l’enquête, ne l'oublie pas.
– Je ne m'attendais pas à ça, je vais réfléchir.
Il se lève et va payer l’édition, puis s'en va, fort contrarier, sans finir son repas.

          



01/05/2018
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