Blasphème (la complainte)
Blasphème (la complainte)
Un petit cheval blanc amoureux d’une altesse,
Chaque jour de justesse
Il l’aperçoit et rêve avec l’espoir en lui,
De vivre un grand amour, en offrant sa tendresse ;
À la belle déesse.
Mais la reine est distante ignorant icelui,
Et provoque les pleurs du bourrin chaque nuit,
Qui se sent éconduit ;
Qu’alors un baladin, glousse de sa détresse
Croyant ainsi produire un trouble en court-circuit
Pour savourer le fruit ;
Du bonheur de saisir sa chance de vitesse.
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Mais, survient un blasphème au château cesoird’hui,
L’orage ayant détruit,
À chacun leur chimère et fané la tristesse ;
Dans leur âme en fanal, qu’au futur il s’ensuit
Un dur combat fortuit,
Qui portera la fin vers la mort en prêtresse ;
Échec et mat mortel, à la face acutesse
Sans aucune accortesse,
Que s’élève une plainte au firmament instruit
D’un aveu déguisé, dos à la forteresse,
La reine est vampiresse !
Elle vit sans remords, de son méfait gratuit.
Montagnac Béatrice
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