Cœur de mère ( néo classique )
Cœur de mère ( néo classique )
Douce mère conteuse
Quant tu nous fredonnais
Ta charmante berceuse
Un air si mignonnet
Sous la lune en danseuse;
Alors minuit sonnait.
Ô, mama sur la route
Ils ont fui nos printemps,
Sous les ans de la voûte
S’écoule le fil d’antan,
Nos années en déroutes
Qu’effiloche le temps.
Toi, maman on t’adore,
Nous avons tous grandis
Au refrain des pandores,
Tes chers petits bandits
Hasardeux dès l’aurore
Bravant les interdits.
Chaque jour je t’embrasse,
Un baiser ; pour un mot
Je ‘t’aime’ en tenant grâce,
Puis j’apaise tes maux
Lorsque ma main se place
Sur ton bras ‘demi-mot’,
Mon amour en silence
Se lit dans mon regard
Ce miroir d’excellence
T’écrit avec égard
Sans aucune insolence ;
Mon cœur est ce hangar,
Où mon âme te chante
Son culte triomphant
D’une chanson touchante,
Beau souvenir d’enfant
Cette fable attachante
D’une mère à son faon.
Je transpose cet air lequel bien-sûr t’enchante.
Béatrice Montagnac
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