Infernal (le trivers)
L’été de tous les maux, la touffeur meurtrière
De la moufle de l’homme à l’âme incendiaire
Pour des champs de soja, leur riche poudrière ;
La forêt, elle meurt alors vient ma prière.
L’automne sera t’il un sursis pour demain,
Envers les indiens vivant dans la nature ?
La végétation que bouleverse l’humain ;
Leur logis, la forêt, c’est aussi leur culture.
L’apocalypse noire à l’azur impuissant,
Un étendu désastre un mal réjouissant
Des criminels sans foi pour de l’or florissant,
Ces souverains du monde, au pouvoir grandissant.
Béatrice Montagnac
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