Jadis à nos ajours (Le sonnet a refraint)
Jadis à nos ajours ( Le sonnet à refrain)
Le nouvel an se lève aux cloches de minuit
Accueillant des regards à la triste prunelle,
Reflet d’une douleur très profonde, éternelle ;
Dans un motus abstrait fort terrible aujourd’hui
Le nouvel an se lève aux cloches de minuit.
Sur une terre aride où la mort est présente,
Au tréfonds de l’Afrique un si grand désarroi
Qui se lit dans leurs yeux matelassés d’effroi,
Une vie affligée encor bien épuisante
Sur une terre aride où la mort est présente.
Que font les magistraux pour ces petits poussins
Privés de leur pitance aux profits d’assassins
Dans leur pays stérile au feu d’un sacrilège
Que font les magistraux pour ces petits poussins ?
Jadis à nos ajours, rien n’a vraiment changé,
Ma poésie énonce un affreux sortilège
C’est ma philosophie ; ai-je tant dérangé ?
Jadis à nos ajours, rien n’a vraiment changé.
Béatrice Montagnac
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