Janvier (le sonnet caudé)
Janvier (le sonnet caudé)
Une nouvelle année au tison de notre âme
Effleure le souhait d’un futur sans froideur,
Dans un monde d’amour éloignant la laideur
Pour retrouver la paix, que le peuple proclame.
Au cours de ces longs mois, l’état dicte un programme,
Une loi de leçons qu’impose sa grandeur
Au pouvoir malfaisant, qui maussade l’ardeur
Des hommes prisonniers abstenus de leur flamme.
Qu’ils se lèvent alors, écœurés dans le noir,
Par ce vaste désordre au chant d’une prière
Que chacun d’eux invoque, un air de délivrance.
Janvier, frayera-t-il, le chemin de l’espoir
Dans les yeux d’un enfant ? Qui voit une lumière
Blanchâtre à l’horizon ; l’ange de l’espérance.
d'être libre demain
Sans cette intrusion qui semble menaçante,
Avec la nation, laquelle est oppressante.
En paix main dans la main
Avec ravissements à la cour des miracles ?
Là, qu’une prophétesse énonce les oracles.
Béatrice Montagnac
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