Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

L’oiselle (le sonnet élongé)

 

L’oiselle (le sonnet élongé) formule ababff / ababff / ccdg / edeg

 

Une blanche colombe au bord d’un long rivage

S’envole un beau matin sans but vers l’horizon

Son colombin est mort, en frôlant un mirage

Il fut son grand amour, dans leur nid de Lison

Qu’elle a perdu la tête, aux ravins de la houle,

C’est la fatalité de son bonheur qui coule.

 

Elle minaude en chantant, un bien triste veuvage,

Qu’ils hurlent ses sanglots dans son centre en tison,

Que brûle alors son âme, après ce dur clivage

Dans les feux de l’enfer, que nulle guérison

N’apaisera son deuil, ainsi son cœur s’écroule

Dans ses profonds soupirs, qui fait trembler la foule.

 

En tournoyant dans l’air elle rencontre un saint

Qui soulage sa peine avec son don fort sain,

Que l’ange a consenti pour sa métamorphose

En résurrection dans la vie éternelle.

 

L’oiselle, alors s’élève, en fée au firmament

Pour revoir son ami dans une apothéose

D’angelots bénissant leur corps de diamant

Et leur amour léger, comme de la flanelle.

 

Béatrice Montagnac

 



07/10/2021
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