La mer (Le sonnet Seizain)
La mer (Le sonnet seizain)
La mer mystérieuse emporte un caboteur,
Quittant son port d’attache au gré du vent flatteur
Très loin de son amour sur une île déserte
Hélas, c’est pour toujours, est-il évocateur,
D’un départ annoncé, pour vivre avec Gilberte ?
Oui ! parce qu’un motus proclame en orateur
Sa félonie impure à la charmante Alberte
Qui pleure sans répits sous un ciel narrateur
Poignant aux sanglots, d’elle ! À l’heure de sa perte.
Face au vaste océan elle est alors inerte
Son corps s'est élevé vers une porte ouverte,
À l’appel du grand large au chant dominateur,
D’une vague mortelle, Ô! délivrance offerte,
Au péché d’un suicide un fait révélateur
Donc l’amant éconduit fera la découverte.
La mer mystérieuse emporte un caboteur.
Béatrice Montagnac
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