Les monts éternels (le dix-septain sphérique)
Les monts éternels (le dix-septain sphérique)
Des milliers de flocons dès l’aube en abondance
Tombent sur la varappe, ils recouvrent son pan,
Que de bonheur vient de saisir cette danse
Accordée au blizzard, c’est volontiers frappant.
En regardant le ciel, je suis si fascinée,
Par ce tableau divin qu’offre un hiver pimpant
Sur ses sublimes monts d’une innocence innée.
Quel sensuel symbole à l’éclat fort troublant
Qui ne mourra jamais à chaque matinée
Lumineux sous le ciel, qu’il paraît ressemblant.
La grande dame blanche à l’aile illuminée
Qui déconcerte encore et nous laisse tremblant
Comme face au sommet dans sa robe affinée.
Qui n’a donc pas rêvé, dans sa tête en campant
De braver cet apex ; serait-ce une évidence
De vivre ce challenge avec force en grimpant,
Le corps grisé d’ivresse et bannir la prudence ?
Béatrice Montagnac
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