Loin de la brume (Sonnet double sur deux mètres)
Loin de la brume (Sonnet double sur deux mètres)
La brunante auréole à l’aurore la plaine
D’un grand voile envoûtant,
Ainsi, nous enfilons notre petite laine
En ce jour déroutant.
Qu’un désir de s’aimer embrase notre flamme,
Et le silence entend,
Notre cœur emballé pour l’amour qu’il acclame,
Tel un oiseau chantant.
Tendresse de nos mains sur nos hanches soyeuses,
En un ballet charnel,
Avant l’adjonction de nos ailes joyeuses.
Dans la valse érotique, un sensationnel
Optimisme illumine
D’un magistral halo notre belle chaumine.
En renaissance
Les ombres de l’amour après la renaissance,
Ont fait place à l’espoir
Qu’à notre soixantaine on a l’effervescence,
La fougue d’un jaguar.
La passion, toujours intacte et détonante,
Comme des adolescents,
En la fureur de vivre, une ivresse étonnante
Aux ébats caressants.
C’est un climat étrange, où notre chant lyrique
Vient troubler la toison,
Par notre zèle ardent d’une idylle euphorique
Fuyons l’anxiété, ce déplaisant poison
Qui nous laissait ce doute
De perdre l’appétit, ce qu’un couple redoute.
Béatrice Montagnac
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