L’orage de nos vies ( Néo classique)
L’orage de nos vies ( Néo classique)
Obscure, l’azur sous l'orage,
Un éclair blanc zèbre le ciel
En un éclat matériel
Et la foudre gronde sa rage.
Les fumerolles font de l’ombre
Puis le dais vide ses tiroirs
De flots aspergeant les trottoirs
Qui chantent une aubade sombre.
Noirceur est la fatalité,
Silence d'un monde sous cloche
aux hurlements dessous la roche
Motos, taire la vérité.
Douloureuse, la mort d'un proche
Alors nos cœurs crient, suppliant
Dans l’obscurité ce néant
Étouffant notre âme gavroche.
Noir est le départ d'un amour
Qui nous donne un goût d’amertume,
Nous laissant choir sur le bitume
En cet dogme d’un non retour
Douteux, nos hommes politiques,
Leurs firmes, des profits croissants
Pour le pauvre un futur glaçant
Ce nettoyage à l’encaustique.
Le tableau de toutes rancœurs.
Habille nos vie en tristesse
D’un pardessus gris de détresse
quand le bronze se fait moqueur.
L'enfer demeure t-il sur terre
Dans l’ébène de nos erreurs,
Une Souffrance dans l’aigreur
Aux abstrus conflits planétaire.
Ne plus saisir ce vil miroir
Je veux dans l’espérance y croire ?
Battre la folie à nos gloires
Ouvrir les portes de l'espoir.
Béatrice Montagnac
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