Maria notre reine (La moyenne baladette)
Maria notre reine (La moyenne baladette)
Son fusain amoureux est un art sublimé,
Chaque jour un refrain lui concédant l’ivresse,
Sur une feuille d’or, un écrit de tendresse
Que son cœur judaïque affirme à l’être aimé,
Un penchant sensuel en écrit animé :
Qui touche le lecteur dans l’écrin de leur âme,
Il rêve de livrer un billet à sa femme,
Avec des mots adroits, un message intimé.
Son fusain révolté dénonce une aberrance ;
Le chagrin de sa plume est un cri déchirant,
Pour un monde serein à ce jour expirant ;
Dans une guerre injuste où croître la souffrance,
D’adultes et d’enfants, morts dans l’indifférence,
Couchés sous le béton, qu’un sanglot incarnat
Sur son vélin s’écoule en sauveur externat
Le mal par l’alchimie en vers de délivrance.
Maria, notre reine a sans fard imprimé,
Aussi l’humour plaisant et le vœu d’espérance,
Qu’elle nous a transmis avec son assurance ;
Nous apprenant alors le classique rimé.
Béatrice Montagnac
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