Palestine encore meurtrie (le sonnet quinzain)
Palestine encore meurtrie (le sonnet quinzain)
Ce nuage de feu signale un dur conflit,
Tuant des rejetons sous la charge des bombes,
Ils vont rejoindre au ciel des milliers de colombes
Dans une mer de sang qui recouvre ce lit,
De gravas gris fumants d’explosifs meurtriers,
Que meure l’innocence aux mains d’une folie
L’usufruit du pouvoir prenant ainsi la vie
Pour dominer en maître avec leurs sangliers.
Une guerre inutile et tellement féroce
Qui détruit ce pays d’une façon atroce
Qu’Érato poétise un sonnet vermillon.
Le poète alors pleure en son âme blessée
Implorant le seigneur d’une voie oppressée,
Qu’il dénonce le crime au son d’un carillon.
Quand un enfant périt, s’envole un papillon.
Béatrice Montagnac
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