Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

septembre file le temps (le chant royal)

Septembre, file le temps (le chant royal)

 

Septembre en joie, à la réjouissance

Des chérubins en récréation,

Désinvolture en douce effervescence,

Narraient alors, leur navigation

Sur les flots bleus, à l’embarcation

Dans le Ferry, c’était la belle histoire ;

Qu’ils ont écrit sur la grande écritoire

Pour la maîtresse, au cours d’art de philo,

Une épigramme avec une encre rose,

La fantaisie au bout de leur stylo,

Doux souvenirs, au parfum d’une rose.

 

La fin du bel été, vient la naissance

D’un automne acajou, vibration

Du moment qui s’enfuit avec l’enfance,

Dès le collège, une exaltation

Via l’amour, dans la relation

Des adonis, sans nul préparatoire

Aux besoins de grandir, fuite en passoire !

Qu’à l’âge mûr au centre du tableau ;

Un amoureux, fripon et virtuose

Du baratin, menait sa barque à flot ;

Doux souvenirs, au parfum d’une rose.

 

Pourtant amer à leur adolescence,

Des tout premiers émois, la passion

Qui, lors brouillait les cours en l’indécence

De vœux charnels, quelle agitation

Autour du maître, interpellation

Sur son autorité, si dérisoire,

Face à cette fraîcheur, cherchant sa gloire

Dans l’utopie en rêvant d’un îlot,

Où le bonheur, serait en belle osmose

Tel un baiser, donner sans trémolo ;

Doux souvenirs, au parfum d’une rose.

 

La saison chaude est sans convalescence,

Dans la moiteur, loin de l’hivernation,

Vers le chemin qui mène à la séance

D’un changement, d’une mutation

De la nature en variation ;

Mise à l’épreuve au vent divinatoire

Du sombre sort d’un cycle migratoire ;

Caniculaire, pas du tout rigolo,

Pour le futur, alors l’enseignant pose

Sa plume d’autrefois, sur un bon slow ;

Doux souvenirs, au parfum d’une rose.

 

Les grands et les petits sous influence

Du temps qui passe en dissociation ;

Avec leurs idéaux, dans l’impuissance,

Seul un sursit est en vibration,

Avec eux même à la migration

Du mal vers le divin, sans un déboire

Pour avancer, puis surtout, toujours croire,

À un monde inédit, digne école

Pour vivre mieux sans aucun jour morose,

Comme jadis, distrait sous un bouleau

Doux souvenirs, au parfum d’une rose.

 

Rappelons-nous, notre dirlo

Ferme, mais cool, institut sans complot,

Plus de respect, dans la classe et leur pose,

Même les ans coulaient sa source en eau :

Doux souvenirs, au parfum d’une rose.

 

Montagnac Béatrice

 



14/09/2022
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