Un bonjour (la grande Bergerette)
Un bonjour (la grande bergerette)
Un «bonjour», caressant offert avec pudeur
À moi la dame aux lys ce doux matin d’automne,
Joyeuse je chantonne
Oubliant le ciel gris d’un cycle monotone
Puis cet instant m’étonne,
Discrète je souris pensant à sa splendeur.
C’est le salut d’un homme à la beauté sauvage
Qui m'a bouleversé ce mercredi bruineux
Que je vois lumineux
Tel un soleil d’été c’est trop vertigineux
Cet abords matineux,
D’un gentleman charmeur qui longeait le rivage.
Un «bonjour», caressant offert avec pudeur
À moi la dame aux lys ce doux matin d’automne,
Joyeuse je chantonne
Oubliant le ciel gris d’un cycle monotone
Puis cet instant m’étonne,
Discrète je souris pensant à sa splendeur.
Est-ce un rêve éveillé ? Ce dernier il détonne
Sous l’azur nébuleux à l’accent de froideur
C’est un chant cafardeur
Mais cependant je sens encore ici l’odeur
Charnel du baroudeur,
Voir même percevoir son coucou dont entonne,
Un «bonjour» caressant offert avec pudeur
À moi la dame aux lys ce doux matin d’automne,
Joyeuse je chantonne
Oubliant le ciel gris d’un cycle monotone,
Puis cet instant m’étonne,
Discrète je souris pensant à sa splendeur.
Béatrice Montagnac
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