Un combat pour vivre (le carillon sur deux mètres)
Un combat pour vivre (le carillon sur deux mètres)
Mais que leur reste-t-il, quand le maudit censure
Leur souffle de vie un matin ?
Qui va rembrunir leur destin,
L’espoir si fin, soit-il, honnir cette fissure.
Le rien, sans recueils d’autrefois
Aux chemins de l’oubli, que poindre une cassure
Et tant de malheurs à la fois
Viendront frôler nos cœurs au fond d’une blessure.
Leur dur combat pour vivre au jour, le jour destine
À parer le défi, parfois
De renaître, là, quelquefois,
Relève d’un miracle en leur force intestine.
C’est une amie, un proche, aujourd’hui, revenant
De l’ombre à la clarté d’un signal avenant
Leurs beaux battements de paupières.
Un voile hypothétique est sans cesse présent
Dans l’atmosphère des chaumières ;
Quel avenir attendre au flou paralysant ?
La flamme rouge est en lumières
Dans la chanson d’amour des voix du firmament,
Cette espérance en nous, reste patiemment.
Béatrice Montagnac
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