Une larme (Sonnet élisabéthain)
Une larme (Sonnet élisabéthain)
Une larme en suspens au chagrin qui s’effeuille
Que le temps emprisonne au fer de la douleur
Tombe en poussière d'or sur l'âme qui l’accueille,
Celle de son amant qui rase leur bonheur.
Chaque jour un sanglot que son ardeur succombe,
Oh, terrible souffrance oppressante sans fin
Qui jamais ne la quitte, elle, douce colombe,
La faucheuse l'appelle alors dans son couffin.
Elle allait chaque jour déposer une rose
En forme de cœur d'or sur le tombeau vermeil,
Un amour éternel les réunit en prose,
Sur un air de bohème aux cieux de leur sommeil.
Dans la pierre une larme en forme de sépale,
Immortelle à jamais sur un ange d'opale.
Béatrice Montagnac
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