Vous mon rêve où mon cauchemar (le sonnet Seizain)
Vous mon rêve où mon cauchemar (le sonnet Seizain)
Ma sieste fut sombre à votre bon vouloir,
Vous m’avez stupéfaite encore avant le soir
Dans un demi sommeil votre image floutée
De vous, âme joueuse alors tant redoutée,
Êtes-vous, Balthazar, là, sur votre perchoir ?
Dans la brunante grise effleurant ma chimère
Vous jouez les farceurs réveillant mon émoi,
Vous me faites pleurer quant vous riez de moi
Et vous brisez mon songe à l’instant éphémère.
Sortez donc de mon être et loin de mon manoir
Ne revenez jamais écorcher mon miroir
Celui de mon extase en mon rêve paisible.
Vous êtes un feu de glace, Ô, démon au cœur noir
Vous, mon grand cauchemar vous n’êtes point sensible
Vous savez bien blesser en brisant là l’espoir.
Ma sieste fut sombre à votre bon vouloir.
Béatrice Montagnac
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