Béatrice passionnément poésies

 Fainéants, ah bon ? (Pamphlet)

Fainéants, ah bon ? Vous, président des riches, entendez nos cris, que nos droits gagnés, ne soient pas effacés de la page des lois. Connaissez-vous tout les combats des hommes, depuis des décennies et les victoires des droits acquits ? Vous, vous ne voulez que la gloire sur le trône du roi, faire revivre la monarchie, et de quel droit ? Tuer à petit feu les pauvres gens, ah oui les fainéants ! Et ne vous rattrapez pas en disant qu'ils n'ont pas compris. Vos paroles n'ont pas de prix, elles sont maudites. Président Macron, vous avez les galons de la dictature, vous êtes le mal de nos courbatures. Nous avons le phi (FI ) de la philosophie, le courage et la rage de descendre dans la rue, de nous défendre à vu, en tout honneur ; alors soyez humain. Vous prenez-vous, donc pour un prochain Hitler ? C'est ma plume qui écrit ma colère en vers, envers vos mots satiriques. Oh, vous n'êtes pas unique, c'est grave, fainéant avez vous dit, vous le tyrannique !

Alors une insoumise malentendante vous dit salut, elle écrit pour le peuple insoumis. Ma plume ne connaît pas le mot fainéant. Elle travaille, met en avant la colère des gens. Les pompiers travaillent avec des outils abîmés. La police est en sous-effectifs, cela doit être révisé. Les hôpitaux eux aussi sont fragilisés, manquant de personnel. Le monde du travail est en danger, avec vous, cela va s’aggraver. Alors, oui, les gens vont se lever et marcher la tête haute. ( fainéants, gauchistes, élytres). C'est vous qui l'avez dit non ? Ces personnes ont un nom, elles sont à respecter, alors entendez-les, Monsieur le Président. Il est tant de revoir vos ordonnances. Avant qu'un mai soixante-huit, arrive sur la balance. Une poétesse, au nom du peuple, fait appel à votre bonne conscience.


Béatrice Montagnac