forêt des fantasme (version 2, sonnet néo classique)
J'épouse la forêt
J’épouse les formes de ton bel arbre agile,
Je m'habille de ton beau, soyeux habillage.
La caresse du vent soulève nos feuillages,
Son effleurement enflamme nos troncs fragiles.
J'épouse ton arbre de vie, entre mes branches ;
Une douce chaleur l'envahit, il est heureux.
Frémissant, de tout son saoul, il est bienheureux,
Enchanté comme un comédien sur les planches.
J'épouse ton ruisseau, fleuve en effervescence ;
Dans mon fourré coule doucement ma jouissance.
Après l'amour, s'endort la forêt bien joyeuse.
Lune, cette observatrice Oh combien radieuse,
L'astre, voit cette danse érotique en dormance.
Le silence empli l'espace après la cadence.
Béatrice Montagnac
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