Horizon sans espoir ( L’iambe) en stance.
Horizon sans espoir ( L’iambe) en stance.
Elle peint la tristesse à la fleur d’une larme,
Un jour de pluie en ses temps morts,
Dans son cœur désarmé, l’horizon est sans charme
Déshabillé, de ses décors.
Elle voit la noirceur des ténèbres sans lune,
Où disparaît sur chaque banc ;
Un neurone interprète à la grande tribune
De ses récits, la perturbant.
Sa mémoire est trouée en plurale chroniques,
De souvenirs, présents, passés,
Où s’écrit un roman d’alliages iniques ;
De jours sans bout enliassés.
La suite de sa vie allant dans la brunante
Jusqu’à la source, un grand détour
Sur l’horloge excessive à cette fin sonnante,
Midi, minuit, sans un retour.
Le vent dans un soupir dépeint la circonstance,
Du mal retord, rompant le fil
De son être en frimas, est-ce là, la sentence,
De son futur nu sans profil ?
Béatrice Montagnac
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