Lâcheté (Prose)
Lâcheté (Prose)
Elles, les fleurs romantiques, rêvaient d'amour, Roses isolées, elles vivaient l'enfer sous la main de fer de celui qu'elles aimeront encore, jusqu'à leur dernier cri suppliant, alors que se fermeront leurs paupières, des larmes perlant d'eau leurs cils ; sur un dernier rai de lumière.
Se lève alors ce jour maudit annonçant, l'aube de leur crépuscule, celui qui s’achèvera dans le sang.
Sans raison, les chatons d'amour, en ce jour fatal, deviennent des tigres meurtriers sous le soleil impassible.
De leur lâcheté à leur violence des mots humiliants et celle des coups muant dans leur rage incontrôlable, ôtant la vie à celle qu'ils disaient aimer, auront-ils des remords, des larmes, des regrets, la souffrance ou l’indifférence ?.
« Trop » d'innocentes victimes en ce monde de lâcheté unie à l'amour assassiné.
Au dais de ses douleurs jusqu'à la mort, il existe aussi l'agression discrète, sournoise, des femmes, en leur sacrilège, changées en veuves noires.
Des hommes, des victimes invisibles, dans le noir absolu du silence.
« Stop » au mutisme des murs, complices de ces actes odieux, qui meurtrissent aussi les poussins
nés de cet amour devenu violent.
Béatrice Montagnac
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