Le chemin du temps ( la béaballadine)
Le chemin du temps ( la béaballadine)
Se lève le jour en enfumage,
Dans son miroir
Qui renvoie en gris sa triste image
Au regard noir,
D’une ère si sombre en ce dommage.
Son cœur échoir,
Vieillesse, aux noirceurs d’un grimage,
Qu’il vont pleuvoir ;
Ses lourds pleurs, sur sa vie en limage.
Que donc vouloir,
Loin du monde enjoué d’un ramage,
Dicté le soir
Pour son rôle à jouer au filmage ;
quel désespoir !
Elle meurt, volant dans le nuage
D’un grand couloir,
Sans amour, plus jamais un hommage
Dans son manoir.
Béatrice Montagnac
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