Le comble d’une femme (sonnet caudé)
Le comble d’une femme (sonnet caudé)
Sur l’écorce d'un chêne, une enfant a pleuré,
Les viols de son âme elle frisonne encore,
Comme une feuille au vent, à l’automne effleuré
Des lourds chagrins du ciel, quand l’aube vient éclore.
Ce souvenir d’enfance est bien sûr un atout,
Qu’elle en à fait sa force, une belle revanche
Sur la vie à poursuivre envers et contre tout,
Balayant son chagrin dans son monde pervenche.
Elle est une hirondelle, alors chaque moment
Est une renaissance, au cœur de son roman,
Celui d’une autre route ou survient l’allégresse.
Même si son histoire est gravée à jamais
Dans la chair de son arbre éternel désormais
Ce souffle de douleur n’est donc plus sa détresse.
Ce récit, face au ciel,
Écrit en lettre d’or signe sa délivrance
Un soir pur étoilé, la fin de son errance.
Aujourd’hui l’essentiel
C’est l’amour de son homme en toute confiance,
Un foyer accompli, sa belle référence.
Montagnac Béatrice
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