Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Libérez-vous de vos croyances (le chant royal) 2

 

Libérez-vous de vos croyances (le chant royal) 2

 

Regardez le ciel, un matin d’automne,

L’éclat d’un drapeau rose flamboyant,

Et vous verrez donc, rien de monotone

Absent des soucis, d’un deuil vous noyant,

Dans l’enfer de l’âme alors foudroyant

Votre ego douteux, vous rend immobile,

Face au futur cool, de façon habile

Que vous éloignez la route au bonheur,

Vous ouvrant les bras vers l’exubérance ;

Libérer l’esprit des coups dans l’ardeur,

Laissez-vous flotter dans cette ambiance.

 

Testez le silence en vous qui résonne,

Sur votre aile calme au soir chatoyant

Que la saison offre avant qu’aussi sonne :

L’hiver obscur, saisissez en voyant,

Seule la ressource au mal défaillant,

Le bois, les oiseaux, un flot volubile,

Que vous étouffez, car étant labile,

Le basal est mort, dans l’être freineur :

Entendez les sons, Prenez conscience

Au fond de vous-même, en votre lueur,

Laissez-vous, flotter dans cette ambiance.

 

Branchez-vous au flux sans faire une tonne ;

Soyez uni, zen, à l’an bienveillant,

Conforme à un luth, chante une syntone ;

Vous serez léger, heureux, tournoyant

Autour d’un sapin, à l’habit brillant,

Pourpre, auburn et brun sous un jour tranquille,

Tel que vous sans crainte, or jadis, fébrile,

Avec, et si je ? Grandit votre peur,

de faire un choix, funeste, défiance !

Allez de l’avant, comme un fier meneur;

Laissez-vous flotter dans cette ambiance.

 

Puis octobre arrive, et chez vous, il tonne !

Novembre en augure, au grand froid veillant

Sur votre moral, Ô chagrin chantonne,

Que vous tremblez, votre œil est larmoyant,

Attention, au retour malveillant,

De ce nous, malin, qui vous tend sa tuile,

Faisant tomber l’accomplissement en file

D’un long travail, « stop » à cette stupeur,

Pour ne pas perdre encore l’alliance,

Avec notre terre, et votre ferveur;

Laissez-vous flotter dans cette ambiance.

 

Vous trouverez le clef, alors rayonne,

Et s’achève en vous, votre moi plaisant,

L’homme à devenir, la bonne personne

Proche de ses amis, fort prévoyant,

Aussi pour sa famille, en l’accueillant,

Leur téléphoner, serait bien utile,

Pour prendre les échos, d’eux si fragile ;

Car pris par votre job, fuit la teneur

De vos printemps par votre insouciance,

Abandonnez en vous cette terreur,

Laissez-vous flotter dans cette ambiance.

 

Chaque été suivez, votre astre fertile,

Qui vous guidera loin d’un monde hostile ;

Vous ayant prostré dans l’art tourmenteur,

Pour tuer en vous, l’amour fondateur

Qu’est la foi d’aimer dans la confiance,

L’humain sans blesser, ouvrira son cœur,

Laissez-vous flotter dans cette ambiance.

 

Béatrice Montagnac

 



02/10/2022
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