Oh femme (le Ghazel)
Le "ghazel" (à ne pas confondre avec le « ghazal », ou « gazel ») est un poème à forme fixe moderne, mis au point par le professeur Roger Galichet.
À l'origine, c'est une forme poétique arabe (à la disposition différente) qui parle de femmes, de vin et de fleurs. Sa structure se compose de douze vers : deux quatrains encadrent un tercet et le dernier vers, détaché, appelé « médaille », reste solidaire du quatrain du dessus ; le tercet central est le pivot (l’axe de symétrie de l’ensemble).
Le "ghazel" se présente ainsi : ABBA - ABA - CDDC - D.
Oh femme (le Ghazel)
Oh femme courtisant un jeune homme immature,
Sous son charme envoûtant, il perd donc la raison,
l'ardeur de cet amour, un cœur en floraison
Lui déclarant sa flamme, une douce torture.
Lui donnant une rose et sa belle droiture ;
Rêvant avec envie à cette liaison
Qui l’emportera loin, étendue d'aventure.
La belle courtisane en lui offrant sa couche
En fera son amant, le temps d'une moisson
D'un été flamboyant, leur cœur à l'unisson,
Embrasement des sens, ferveur en mono-couche.
Jeunesse d'un amour, le vin d'un grand frisson.
Béatrice Montagnac
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