Sortilège (Le carillon)
Sortilège (Le carillon)
Sur son balai Gertrude annonce un sortilège
Au nom de la covid ce virus inspirant
la crainte de chacun par son grand sacrilège
Pour décliner l’humain d’un souffle l’aspirant.
Elle la sorcière est joyeuse en tyran
C’est bien une mégère au puissant privilège,
Amie avec le mal c’est lors son florilège
Pour répandre la mort en un cri déchirant.
Puis sûrement tueuse au désir conspirant
D’hommes sans fois ni lois à la folie abjecte
D’un désordre offensif sous l’azur transpirant
Leur déraison croissante en ce vil idiolecte.
Costumée en noirâtre elle écrit dans le ciel
Un présage affligeant, bâclant l’essentiel
L’amour de son prochain lors noyé dans les larmes,
De nos sanglots vermeils sur les mains d’assassins
De ce germe invisible et des bourreaux malsains
Que la vieille associe à ses rires d’alarmes.
C’est loin d’être une fête Halloween dans le sang
Un cauchemar alerte, aujourd’hui sous-jacent,
serait-ce notre peine aux fins des ses armes ?.
Béatrice Montagnac
A découvrir aussi
- Sa seconde mort (Dizain à prelude et refrain)
- Un mystérieux rêve (Le Muzain)
- Que je te conte (Petite Bergerette)
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 61 autres membres