Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Le crépuscule (prose)

          Le crépuscule (prose)

 

À l'aube de ce jour révérenciel, vous regardez le ciel, les nuages, l'orage à venir.

Est-ce si important ? Non, car celui qui nous attend, est bien pire.

Nourris par la haine et la peur, des hommes, des femmes, des enfants sont manipulés par des dictateurs qui leur parlent d'un monde meilleur.

Ils y ont cru, ils sont tombés dans un piège, macabre, cruel, d'une lâcheté sans merci.

Une guerre, peut-elle paraître plus juste ? Oh, que non, j’imagine, aucune ; et celle-ci, en est une aussi, m'avez-vous bien comprise ? Peut-être, peut-être pas.

Des gens innocents, tomberont sous leur l’emprise, de leur abominable soumission humaine.

À l'aube d'un rêve, ils vont vers l'impensable, en fonçant vers une liberté maquillée, car l'avion qui les emportera, arrivera aux portes de l'enfer, dans les sables mouvants de l'horreur, une aberration menée d'une main de fer.

Toutes ces promesses, leur ouvriront les abysses de la mort.

Il sera trop pour comprendre qu'ils avaient tort.

De leur naissance à la fleur de l’âge où au crépuscule de leur vie, ils espéraient, l’égalité, la liberté, l'amour, l'amitié, une humanité sans violence, un monde fait d'amour, une vie heureuse, bien méritée, mais ils ont suivi ces sanguinaires, faiseurs de rêves, en toute confiance, alors s'ouvrira à leurs pieds, un gouffre sans issue, celui du terrorisme.

Qui fera d'eux des êtres sans âme, juste des armes de guerre sans pensées.

C'est triste, grave ! Ils signent le crépuscule de leur vie, cela est insensé.

 

L’autre crépuscule

 

Celui de notre planète, n'est pas loin, des forêts brûlées au cœur de la sève ;

Actes de pyromanes où de la sécheresse où encore de la folie où du soleil qui brûle le foin ?

Des villages engloutis, sous les océans déchaînés, des hommes hurlent jusqu'à leur dernier souffle.

Réchauffement climatique, la terre est en détresse, aux soupirs de sa douleur par des vents violents, ouragans, tornades, tempêtes, soufflent dans la fournaise, Phénomènes climatiques à tous les vents.

Cette chaleur, le mercure qui grimpe inlassablement, mortelle canicule, Ô punaise ! où des températures glaciales, la signature de ces hivers meurtriers sous leur manteau blanc.

Les saisons ont perdu la boussole, la nature se révolte impartiale.

Alors ainsi, sommes-nous les créateurs, d'une fin annoncée ?

La fin, de tous nos espoirs de tous nos efforts, qui seront anéantis un jour, seul coupable, l'humain et ses croyances depuis toujours.

Demain, le crépuscule se lèvera, nous nous allongerons pour l’éternité, si nous ne faisons pas réagir les aveugles, croyant aux miracles proclamés.

Qui ne sont en fait que des mensonges, réveillons ces gens face à leurs responsabilités pour la planète.

Détruisons la rancœur de ces hommes assassins, ces prophètes, ils sont eux même perdus dans cette chasse à la conquête du monde, et à la recherche de la vérité.

Afin que la vie voie l’horizon à l'infini pour la jeunesse de demain, tous ensemble soyons responsables et enfin humain, main dans la main, nous repousserons le crépuscule, la mort du soleil et de sa sœur, la lune, belle de nuit.

Sauvons la planète avant que tout explose au cœur de son noyau cellulaire dans la suie des ténèbres.

 

Béatrice Montagnac



23/06/2017
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