Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Camarades (pamphlet)

                                         Camarades (pamphlet)

 

Camarades,

Vous avez voté, allumé votre télévision, fait un bond, voyant le naufrage qui nous attend près de chez nous, de chez vous, à oui ! Ceux qui nous racontent leurs poésies du diable, orateurs véreux et mous, leurs sourires hypocrites, leurs mensonges que de pauvres gens boivent, croyant à leurs paroles empoisonnées, vous, vous le savez bien camarades.

 

Camarades,

Ils vous ont banni, oubliant ce que vous avez donné au peuple, camarades, le droit de se soigner, les congés payés, la liberté au non des femmes ! Que diable camarades, les médias vous montrent peu, maquillant votre vérité, belle mascarade, ils massacrent nos espoirs, camarades, vos messages passent inaperçu, l'heure est grave.

À qui veux entendre, voir, savoir que vous, vous battez vraiment pour nous citoyens. Vous camarades, vous le savez bien, votre rage chevillée au cœur, les poings serrés et tant de rancœurs contre ceux qui ont perdu pied et le lien.

Ils nous mèneront à l'échafaud, ces hommes déchus et vauriens.

 

Camarades,

Nous allons courber l’échine, douleurs au corps, rhumatismes comme ami, médecine à deux visages, nous allons ouvrir nos tiroirs prendre la dernière pièce pour une bouchée de pain mie.

Mourir à la tâche, plus de vacances, la retraite qu'on nous vole à l’emporte-pièce.

Les politiciens, eux camarades ont la belle vie, restaurants étoilés, cure de thalassothérapie pour leurs vieux os, grands chirurgiens à pris d'or, coiffeur à plus de cent euros même pour la boule à zéro. Retraite bien graissée, sur le dos des pauvres ouvriers, notre argent coule à flots camarades !

 

Camarades,

Les handicapés sont les mal-aimés ou ignorés. Eux, les pauvres gens se déshabillent chaque jour, pour renflouer, quoi et qui ?. Vous le savez bien, camarades.

Ne faites pas l'autruche, vous les cruches de l’Élysée, les étrangers montrés du doigt, car tous ne sont pas des fouteurs de troubles, le droit à la dignité pour tous, bafouée, ça, c'est ignoble, pensez-vous bien, camarades.

 

Camarades,

Comme le chantait si bien monsieur Ferrat, le bruit de bottes, on les réentendra un jour, camarades. Pauvres gens aveuglés, ne voyant pas le danger arriver, ils ouvrent leurs oreilles aux paroles trop belles et bien rodées, de ceux qui vont nous faire vivre, l'esclavage camarades.

 

Camarades,

La révolution, c'est pour demain, agissons avant que nos jours, plongent dans les nuits de brouillard, la brume du chaos.

Oh que de tristes lendemains ! Chacun d'entre nous a le souvenir de nos belles années.

Où est-elle passée cette harmonie entre les hommes, la terre, le ciel, les animaux, la nature, la liberté d'un monde uni ; ou est donc l’essentiel ? Hélas, il pleut sur notre beau pays des injures, de haine dans le monde.

Sommes-nous condamnés à vivre ainsi ? L'orage n'est pas loin, camarades.

 

Camarades

Le doute n'est plus permis, il faut réveiller le peuple endormi, avant qu'au coin d'une ruelle noire, il se lève en plein cauchemar.

Tomberont les roses de l’espoir et le monde s’effondrera, dans un tas de ronces, les épines rouges du sang des hommes.

Hélas, il coule déjà, attentas, guerres, crimes......... Faisons entendre la voix de la raison, amis du peuple.

 

Camarades,

Abattons nos cartes, devant les charognes qui écorchent notre dignité, tuant notre liberté.

Que notre voix soit entendue avec la parole du peuple indigné.

Sans la finance et le pouvoir, on peut avancer, camarades.

 

Béatrice Montagnac

 



15/05/2015
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